Une agréable soirée

 

Enfin, Dame Nature a été conciliante et nous a offert une belle soirée. Remise à cause du mauvais temps une semaine plus tôt, on a pu se reprendre de belle façon, il y a deux jours. Je veux bien sûr parler du café rencontre que nous avons organisé, Louise et moi, pour rencontrer nos amis campeurs afin d’échanger. Quoi de mieux que notre cour arrière pour se rassembler en ce doux mercredi soir de juin.

L’idée n’était pas nouvelle et venait de l’époque où je possédais ma moto. Durant l’été, chaque mercredi soir, des associations de moto-tourisme conviaient tous les autres adeptes de la moto à venir prendre une pause-café, avec beignets et pâtisseries, et discuter motocyclisme, nos intérêts communs. Je trouvais ces rassemblements très dynamiques et je voulais recréer cette ambiance avec nos amis, rencontrés au fil du temps et qui partagent le même style d’évasion, le camping et le caravaning.

Voilà! Les beignes y étaient et le gros percolateur à café aussi. Comme première expérience nous avons été comblé. Exactement comme on l’avait imaginé. Tout le monde était là… ou presque. Il ne manquait que André dit "Spartacus" et André le "gîtant", retenus pour des raisons facilement excusables. Nous savons qu’ils auraient été heureux d’être de la fête. Tout de même, Francine de Chambly s’est amenée sans son compagnon de gladiateur, avec Madeleine et Claude.

Cécile et André de Châteauguay sont arrivés les premiers,vers dix-huit heures quinze, pour profiter de places de choix, puis Mariette et Jean-Claude, de Laprairie, ont suivi. Carole et Marcel, de Saint-Hubert, ont retrouvé leurs chaises de jardins, oubliées un certain soir de mai, autour d’un beau feu de camp quelque part en Montérégie. Il faut dire que Saint-Hubert était bien représenté, surtout lorsque Pierrette et Clément sont apparus, suivi par Francine et Jean-Guy, alias Zézette et Boum-Boum. Enfin, Monique et Richard, les seuls à traverser l’engorgé Pont Champlain, ont pu nous rejoindre sans GPS et sans se perdre autour de Drummondville (inside joke). La brochette de joyeux lurons était complète et la discussion s’est animée. Une vraie ligue du vieux poêle.

Des retrouvailles amicales, comme des collégiens et collégiennes qui se retrouvent en début de session. On avait des choses à se raconter. Même qu’à un certain moment, les gars et les filles se sont regroupés séparément pour placoter. Des discussions de gars entre gars et des discussions de filles entre filles. Je n’ai rien contre cela. Même si on a des intérêts communs, un fait demeure; les sujets de discussions sont obligatoirement différents, sans entrer dans les détails.

Vers vingt-et-une heure quinze, la fraîcheur de la nuit aidant, nos amis sont retournés chez-eux, après les embrassades et accolades de circonstance, en se donnant rendez-vous à coup sûr. On se reverra immanquablement, parce qu’on a encore plein de sorties de camping en réserve. Cependant, la tenue du café-rencontre nous aura permis de se rencontrer dans un contexte différent. Ce fut court mais combien agréable et pourquoi pas recommencer l’expérience… Merci de votre présence, de votre amitié et de votre solidarité.

 

Vous en pensez quoi ?