Malheureusement, nous sommes déjà morts

10 mai 2024

Avez-vous lu le Journal de Montréal récemment ? L’édition qui brossait le triste portrait de la langue française hors Québec. Un constat triste à mourir d’un peuple en phase terminale.

Chez nous, au Québec, ça s’en vient. La génération d’après-guerre, en voie d’extinction, perd de plus en plus de soldats pour préserver la langue française. Les jeunes ont déjà abdiqué parce que la langue anglaise est plus facile en ne s’enfargeant pas avec les adjectifs, genre et subtilité de la langue française. La loi du moindre effort en fait.

La minorité anglophone à beau crier notre intolérance, elle demeure la mieux protégée de tout le Canada alors que les francophones n’ont pas eu le choix de prendre leur trou ou prendre le bord. Se faire Hara Kiri linguistique.

Pour prendre le vieux cliché que dans un groupe de francophones, dès qu’un anglophone s’y joint, tout le monde parle anglais, c’est la triste vérité. Pourquoi ? C’est cool ! Que consomment nos chers petits Québécois ? Netflix, la télévision anglophone, tant sportives que culturelles. Bref, ils vivent déjà en anglais et s’interroge sur notre volonté de garder notre langue française bien vivante ici.

Tui es bilingue ? Ton quotidien est principalement en anglais. C’est une évidence néfaste au Québec.

C’est plus qu’insultant quand on se fait rabrouer par des vendus qui nous répondent que le Canada est un pays bilingue… C’est un pays anglophone, point à la ligne.

Qu’adviendrait-il si, demain matin, la planète décidait que c’est le mandarin, la langue officielle du monde ? Les anglos crieraient au meurtre. C’est exactement ce qui se passe ici.

Si les anglos sont si attachés à leur langue au point de pourrir notre population, pourquoi restent-ils au Québec ? Ils peuvent s’établir ailleurs parce que le reste du Canada (ROC) et les États-Unis sont anglophones. On ne les retient pas !

Les anglophones du Québec, le ROC et les politiciens fédéraux sont porteur d’une mission; assimiler la faible résistance québécoise. Rayer de la carte tous les francophones jusqu’au dernier, comme partout ailleurs.

Pourquoi sommes-nous les dindons de la farce ? Pourquoi il faut s’ouvrir linguistiquement aux autres cultures ? Pourquoi faut-il parler en anglais, quand notre interlocuteur n’a pas la moindre intention ou décence de s’adresser à nous d’abord en français ?

Est-ce qu’on observe le même phénomène inverse à Toronto, Calgary, Vancouver ? Non ! On vous reçoit sèchement avec un ferme I don’t speak french bien senti et parfois même agressif. Après ? Débrouille !

À Winnipeg, ville d’assimilés, beaucoup de personnes et de lieux sont français et c’est tout ce qui reste de cette langue. Des noms qui ne veulent absolument rien dire pour eux.

Ici, au Québec, tous les jours on doit remettre en question l’usage du français. C’est comme si un étranger rentrait chez toi pour faire SA loi. Vous l’accepteriez ?

Dorénavant, je compte bien rendre la monnaie de leur pièce à tous les Michael Rousseau de ce monde comme on se fait recevoir au ROC et même au Québec : Parlez-moi en français que ça vous plaise ou non. Désolé !

Œil pour œil !

Il n’existe un seul moyen de régler une fois pour toute cette désinvolture et c’est l’indépendance, le maître chez nous. Encore là, Des Québécois vont voter pour le Parti québécois aux prochaines élections, mais hélas, ils vont dire non à l’indépendance ?

Et vous appelez ça avoir des couilles ?

C’est un vœux pieux parce, malheureusement, nous sommes déjà morts.


Bonne journée mesdames

8 mai 2024

Pour la Journée internationale des femmes (JIF) 2024, le thème du gouvernement du Canada est Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme.

Il s’agit d’un appel à l’action et d’un rappel que l’égalité des sexes est l’un des moyens les plus efficaces de bâtir des communautés plus saines, plus prospères et plus inclusives.

Nous avons tous un rôle à jouer afin de bâtir un avenir où chacun peut atteindre son plein potentiel.

Il est temps d’agir – parce que le succès des femmes est le succès de tous.

Consultez la déclaration et la vidéo de l’honorable Marci Ien, ministre des Femmes et de l’Égalité des genres et de la Jeunesse, pour marquer la Journée internationale des femmes 2024.

LIENS UTILES

Apprenez-en davantage sur les femmes canadiennes inspirantes et sur l’égalité des genres au Canada :

Explorez la chronologie de l’histoire des femmes au Canada qui présentent les réalisations des Canadiennes dans divers domaines tels que la politique, les sciences et les arts.

Consultez la chronologie de l’égalité des sexes et des genres pour avoir un aperçu des jalons de l’égalité des sexes et des genres au Canada.

Regardez les Minutes du patrimoine sur des femmes canadiennes inspirantes.

Source: Gouvernement du Canada


Un pan de notre histoire : Un condamné à mort devenu bourreau

6 mai 2024

« La Corriveau », condamnée à la pendaison pour le meurtre de son mari et exposée par la suite dans une cage de fer, est probablement le cas d’une condamnation à mort le plus célèbre de notre histoire. Un autre cas de condamnation est moins connu, mais tout aussi intéressant : celui du bourreau Jean Rattier. Retour sur un fait divers insolite de notre passé…

La mise à mort par inhalation d’azote d’un individu accusé de meurtre en Alabama, aux États-Unis, a fait couler beaucoup d’encre récemment et montre à quel point nos mœurs et nos valeurs ont changé au Québec et en occident. Plusieurs s’interrogeaient, à juste titre, sur la justification morale de punir le meurtre par un autre meurtre.

De nos jours, à l’exception de quelques rares endroits, la peine de mort n’est plus pratiquée dans les pays occidentaux. Néanmoins, elle a longtemps été pratiquée chez nous. Elle était confiée aux soins d’une profession bien particulière : celle de bourreau !

Autrefois, le travail du bourreau était soit de procéder à la torture punitive ou d’exécuter un condamné à mort.

Appelé officiellement exécuteur de la haute justice ou maître des hautes œuvres, le nom vulgaire de bourreau lui était donné par le peuple, qui méprisait généralement cette fonction et la personne qui en était titulaire.

Comme le souligne André Lachance, historien spécialiste du système judiciaire en Nouvelle-France et auteur de l’ouvrage Le bourreau au Canada sous le régime français, le bourreau était l’exécutant du roi. Ce dernier était le seul autorisé – avec ses officiers – à juger un criminel en France en vertu du pouvoir qui lui était conféré par Dieu.

LE CAS DE JEAN RATTIER

À l’époque, explique Lachance, « pour juger un accusé, on se fondait non pas comme aujourd’hui sur un esprit de justice, mais plutôt sur un désir de vengeance ». L’objectif était de punir et de dissuader par la peur, d’où le fait qu’il était normal à l’époque qu’on applique la loi du talion en torturant ou en exécutant un coupable en public.

Toutefois, il était souvent ardu de dénicher des individus volontaires pour devenir maître des hautes œuvres, ce qui explique pourquoi les juges obligeaient fréquemment des criminels à devenir bourreau en échange de leur peine. C’est ce qui est arrivé au 17e siècle à un certain Jean Rattier.

Jean Rattier, dit Dubuisson, est originaire de Saintonge, en France. En 1672, alors qu’il exerce le métier de domestique à Trois-Rivières, il épouse Marie Rivière, originaire elle aussi de Saintonge. Le couple déménage en 1676 sur une terre de Saint-François-du-Lac. C’est là que survient un événement tragique qui change considérablement la destinée de la famille Rattier.

En 1679, au cours d’une rixe impliquant plusieurs personnes, une jeune femme de 20 ans est tuée. Jean Rattier est reconnu coupable de meurtre et est condamné à la potence.

Il décide de porter en appel la décision. Toutefois, le verdict reste le même : Rattier doit être pendu ! Mais il y a un problème. Le bourreau Jacques Daigle vient tout juste de mourir et il n’y a personne pour procéder à l’exécution de Jean Rattier.

On met alors ce dernier devant un dilemme : soit il croupit en prison en attendant qu’un bourreau soit trouvé pour procéder à son exécution, soit il devient bourreau et peut retrouver sa liberté. Rattier s’empresse d’accepter l’offre d’emploi et devient le nouveau bourreau de Nouvelle-France, fonction qu’il occupa jusqu’à sa mort, en 1703.

Source : Martin Lavallée, Journal de Montréal, cahier Weekend, 13 avril 2024, p73


Est-ce qu’on peut vivre en paix, chez nous ?

3 mai 2024

Certains vont se servir de la largesse de l’épisode pandémique de 2020 comme excuse, mais nous sommes rendus à un niveau d’impatience et d’intolérance inégalé.

La page frontispice du Journal de Montréal d’hier y allait d’une publicité d’IGA l’exagération de certains propriétaires à utiliser la tondeuse à des heures indues.

Grosse affaire ! La une ! Ça dû leur coûter un bras à cet épicier de luxe ! Un gros coup de publicité !

Vous êtes vous seulement demandé pourquoi il en est ainsi ?

On s’achète des immeubles on nous ne sommes même pas foutus de passer notre tondeuse à gazon quand notre quotidien nous le permet.

À l’heure où la population soigne de gros problèmes de surdité, il semble que ce handicap échappe aux décibels d’une tondeuse à gazon. Enlevez vos appareils !

Il faudrait légiférer pour obliger cette corvée durant certaines périodes ? Foutaise ! On ne coupe pas le gazon quand on VEUT, mais bien quand on PEUT. Parce qu’il existe plein de raisons pour le PEUT : Travail de nuit, activités avec les enfants, température extérieure et autre inconvénients personnels.

Il ne faut pas oublier qu’en milieu urbain, les terrains, en général, ne dépassent pas 557 mètres carrés…. L’affaire d’une demi-heure. Rien pour écrire à sa mère.

Vous avez des contraintes de temps pour la tonte ? Les voisins vont se plaindre que la mauvaise herbe pousse et laisse le terrain en décrépitude. C’est pas beau dans le quartier et surtout au moment où des méchants pissenlits prolifèrent sur les terrains voisins, ça devient terrible.

Certaines personnes sont tellement intolérantes que le moindre petit bruit les dérangent. Quand ce n’est pas la tondeuse, ce sont les enfants qui jouent dans la rue, le voisin qui arrose, son moteur qui fait trop de bruit, et l’autre qui ronfle trop fort.

La « police de l’intolérance » veille au grain.

Si ça ne fait pas votre affaire, allez vivre dans le bois et soyez prévenus que vous êtes sur le territoire des oiseaux, toutes sortes d’oiseaux qui eux, n’ont rien à cirer des caprices de certaines personnes. Vous êtes chez eux !


Ben voyons donc !  Il n’y a pas d’action concertée à Ottawa pour effacer le Québec !

2 mai 2024

C’est l’exclamation unanime qui est sortie de la bouche des politiciens québécois à Ottawa et des fédéralistes québécois face à l’analyse de PSPP qui voit dans les comportements actuels du Canada et du gouvernement canadien la confirmation de la volonté historique avérée du Canada britannique d’EFFACER progressivement, par une mise progressive en minorité, la nationalité canadienne-française et la volonté du Québec d’être plus qu’une province et une minorité parmi les autres.

La croisade incessante des Trudeau père et fils en faveur du multiculturalisme, inscrite dans la constitution de 1982 (jamais signée par le Québec) en est pourtant la consécration éloquente. On oublie aussi que c’est Trudeau qui a mis fin brutalement à la politique de l’opting out négociée par Lesage, Johnson et même Bourassa, pour récupérer les pouvoirs cédés au fédéral durant la guerre et assurer au Québec une sorte de statut particulier en tant que nation fondatrice. Si l’intention explicite n’est pas d’effacer le Québec, c’est le résultat qui s’en suit.

Joseph Papineau, 1752-1841. L’homme qui n’a jamais fait de compromis avec les Britanniques.

Puisqu’il semble bien que le débat sur l’indépendance va nous occuper pour les prochaines années, je me suis mis à me demander pourquoi les fédéralistes, dès que remis en question sur l’intolérance britannique et canadienne à la nationalité québécoise, semblent incapables d’admettre même qu’il y a un problème et se mettent dans un état d’aveuglement complètement irrationnel. Au moins pourraient-ils essayer de démontrer que l’indépendance n’est pas la seule ni la meilleure réponse à cette « incompatibilité avérée entre les deux races » (Durham)

Un début de réponse m’apparaît à chercher dans la direction des valeurs morales plus que de la raison. Depuis toujours, au Québec comme ailleurs dans le monde, accepter de se soumettre au conquérant et à l’ennemi est considéré comme une lâcheté, une traitrise, une indignité. Le débat entre Papineau et les réformistes à la Lafontaine et Cartier (Union et Confédération) n’est pas un débat de raison mais un débat émotif, moral, personnel. Les défenseurs de l’accommodement ne veulent pas être considérés comme des traitres: ils préfèrent nier le problème.

C’est pourquoi c’est un débat si crispant… et émotif … et irrationnel.

Source : Roméo Bouchard, Messenger


Ygreck, et ses perles d’avril

1er mai 2024

Nul besoin de beaucoup de mots pour résumer ce qui émerge de l’actualité. Le caricaturiste Ygreck en a fait son art… Voici ses perles d’avril, publiées dans le Journal de Montréal.



Journée de deuil

28 avril 2024

C’est aujourd’hui le dernier au revoir à Édith, notre sœur, notre belle-sœur.

Avec son départ elle trouvera réponse à ces questions...

C’est comment le paradis ?

Y a-t-il un été, un hiver ?

C’est comment le paradis ?

Y a-t-il de l’herbe, des fleurs ou du béton ?

C’est comment le paradis ?

Noël on le fête aussi ?

C’est comment le paradis ?

Y retrouve-t-on des amis, la famille?

C’est comment le paradis ?

Les maladies, les conflits les guerres tout ça c’est fini

Si le paradis existe j’espère alors un jour nous t’y retrouverons…

Catherine (France). Source: LaGentiane.org


Philosophie 101

27 avril 2024

Pour les sages de plus de 60 ans, ceci est pour vous. J’aime vraiment ce qui est dit ici et je vais faire de mon mieux pour le suivre. Merci à la personne l’a écrit. Que Dieu nous bénisse tous alors que nous nous efforçons d’être une bénédiction pour les autres à cet âge, en particulier pour nos enfants.

🚩Entre 60 ans et la mort. Il est temps d’utiliser l’argent que vous avez économisé. Utilisez-le et profitez-en. Ne le gardez pas seulement pour ceux qui n’ont peut-être aucune idée des sacrifices que vous avez faits pour l’obtenir. Rappelez-vous qu’il n’y a rien de plus dangereux qu’un fils ou une belle-fille avec de grandes idées pour votre capital durement gagné.

🚩Avertissement : C’est aussi un mauvais moment pour les investissements, même si cela semble merveilleux ou infaillible. Ils n’apportent que des problèmes et des soucis. C’est le moment pour vous de profiter de la paix et de la tranquillité.

🚩Arrêtez de vous inquiéter de la situation financière de vos enfants et petits-enfants, et ne vous sentez pas mal de dépenser votre argent pour vous-même. Vous avez pris soin d’eux pendant de nombreuses années, et vous leur avez appris ce que vous pouviez. Vous leur avez donné une éducation, de la nourriture, un abri et un soutien. La responsabilité leur incombe maintenant de gagner leur propre argent.

🚩Gardez une vie saine, sans grand effort physique. Faites de l’exercice modéré (comme marcher tous les jours), mangez bien et dormez. Il est facile de tomber malade, et il devient plus difficile de rester en bonne santé. C’est pourquoi vous devez vous maintenir en bonne forme et être conscient de vos besoins médicaux et physiques. Restez en contact avec votre médecin, faites des tests même lorsque vous vous sentez bien. Restez informé.

🚩Achetez toujours les meilleurs et les plus beaux articles pour votre moitié. L’objectif principal est de profiter de votre argent avec votre partenaire. Un jour, l’un d’entre vous manquera l’autre, et l’argent ne fournira aucun confort alors, profitez-en ensemble.

🚩Ne vous inquiétez pas pour les petites choses. Vous avez déjà surmonté tant de choses dans votre vie. Vous avez de bons et de mauvais souvenirs, mais l’important est le présent. Ne laissez pas le passé vous entraîner vers le bas et ne laissez pas l’avenir vous effrayer. Sentez-vous bien dans le présent. Les petits problèmes seront bientôt oubliés.

🚩Quelle que soit l’âge, gardez toujours l’amour en vie. Aimez votre partenaire, aimez la vie, aimez votre famille, aimez votre voisin et rappelez-vous : « Un homme n’est pas vieux tant qu’il a de l’intelligence et de l’affection. »

🚩Soyez fier, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. N’arrêtez pas d’aller à votre salon de coiffure ou à votre coiffeur, faites-vous vos ongles, allez chez le dermatologue et le dentiste, gardez vos parfums et vos crèmes bien approvisionnés. Lorsque vous êtes bien entretenu à l’extérieur, il s’infiltre, ce qui vous fait vous sentir fier et fort.

🚩Ne perdez pas de vue les tendances de la mode pour votre âge, mais gardez votre propre sens du style. Vous avez développé votre propre sens de ce qui vous va bien, gardez-le et soyez fier. Cela fait partie de qui vous êtes.

🚩TOUJOURS rester à jour. Lisez les journaux, regardez les nouvelles. Allez en ligne et lisez ce que les gens disent. Assurez-vous d’avoir un compte de messagerie actif et essayez d’utiliser certains de ces réseaux sociaux. Vous serez surpris des vieux amis que vous rencontrerez.

🚩Respectez la jeune génération et leurs opinions. Ils n’ont peut-être pas les mêmes idées que vous, mais ils sont l’avenir et prendront le monde dans leur direction. Prodiguez des conseils, pas des critiques, et essayez de leur rappeler que la sagesse d’hier s’applique encore aujourd’hui.

N’utilisez jamais la phrase : « Dans mon temps. » Votre temps est venu. Tant que vous êtes en vie, vous faites partie de cette période.

🚩Certaines personnes embrassent leurs années d’or, tandis que d’autres deviennent amères et maures. La vie est trop courte pour perdre vos journées sur ce dernier. Passez votre temps avec des gens positifs et joyeux, cela s’épuisera sur vous et vos journées sembleront bien meilleures. Passer votre temps avec des gens amers vous fera vous sentir plus âgé et plus difficile à côtoyer.

🚩Ne vous abandonnez pas à la tentation de vivre avec vos enfants ou petits-enfants (si vous avez un choix financier, c’est-à-dire). Bien sûr, être entouré de famille semble génial, mais nous avons tous besoin de notre vie privée. Ils ont besoin du leur et vous avez besoin du vôtre. Même dans ce cas, ne le faites que si vous sentez que vous avez vraiment besoin d’aide ou que vous ne voulez pas vivre seul.

🚩N’abandonnez pas vos passe-temps. Si vous n’en avez pas, faites-en de nouveaux. Vous pouvez voyager, faire de la randonnée, cuisiner, lire, danser. Vous pouvez adopter un chat ou un chien, faire pousser un potager, jouer aux cartes, aux dames, aux échecs, aux dominos, au golf.

🚩Essaye d’y aller. Sortez de la maison, rencontrez des gens que vous n’avez pas vus depuis un moment, faites l’expérience de quelque chose de nouveau (ou de vieux). L’important est de quitter la maison de temps en temps. Allez dans les musées, promenez-vous dans un parc. Allez-y.

🚩Parlez sur des tons courtois et essayez de ne pas trop vous plaindre ou de critiquer à moins que vous n’en ayez vraiment besoin. Essayez d’accepter les situations telles qu’elles sont.

🚩Les douleurs et l’inconfort vont de pair avec le vieillissement. Essayez de ne pas vous attarder sur eux, mais de les accepter comme faisant partie de la vie.

🚩Si vous avez été offensé par quelqu’un, pardonnez-leur. Si vous avez offensé quelqu’un, excusez-vous. Ne traînez pas le ressentiment avec vous. Cela ne sert qu’à vous rendre triste et amer. Peu importe qui avait raison. Quelqu’un a dit un jour : « Garder de la rancune, c’est comme prendre du poison et s’attendre à ce que l’autre personne meure. » Ne prenez pas ce poison. Pardonnez, oubliez et continuez votre vie.

🚩Rire. Riez de vos soucis. Rappelez-vous que vous êtes l’un des chanceux. Vous avez réussi à avoir une vie longue. Beaucoup n’atteignent jamais cet âge, n’ont jamais l’expérience d’une vie pleine.

Profitez de la vie paisible à ce stade de votre vie… Ne vous inquiétez pas… Soyez heureux !

Source : Facebook


Rendement négatif, boni quand même chez Hydro-Québec

25 avril 2024

À l’ère où on nous demande d’économiser l’électricité, ici au Québec alors qu’on en vend beaucoup aux États-Unis, qu’on y va allègrement d’augmentation des tarifs, la puissante Hydro-Québec, avec des salaires plus qu’avantageux pour ses patrons et employés, ne se prive pas des généreux bonis puisés à même l’argent qu’on leur donne. Indécent !

Hydro-Québec a versé plus de 36,9 millions $ en bonis à ses employés l’an dernier, soit 21% de plus qu’en 2022.

Ces primes ont été versées en avril 2023 à 3650 des quelque 21 000 employés que comptait alors la société d’État, a précisé au Journal une porte-parole, Caroline Des Rosiers.

« Plus de 90% du montant total a été versé aux professionnels, aux cadres de premier niveau, intermédiaires et de direction. Le reste l’a été à la haute direction (directeurs principaux en montant) », a-t-elle précisé.

En 2022, Hydro avait versé 30,6 millions $ en bonis à environ 3500 de ses salariés.

Les primes sont versées en avril de chaque année si les « objectifs rémunérés » de l’année précédente ont été atteints. En avril 2021, aucune prime n’avait été payée (pour l’année 2020) en raison de la pandémie de COVID-19.

« OUTIL EFFICACE »

« La rémunération incitative est un outil efficace qui permet de mobiliser l’organisation autour d’objectifs précis, a soutenu Mme Des Rosiers. Ces objectifs sont choisis en fonction des priorités de l’entreprise et sont attribués aux employés selon leurs responsabilités. Sans l’atteinte des objectifs, il n’y a pas de rémunération incitative versée. »

En 2022, Hydro-Québec a enregistré des profits nets records de 4,56 milliards $, qui avaient été stimulés par des exportations très payantes aux États-Unis.

L’an dernier, les profits nets du géant de l’électricité ont chuté à 3,29 milliards $. Les faibles précipitations dans le Nord québécois ont contraint la société d’État à freiner ses exportations.

Et en dernière heure, on apprend qu’il y a 160 types de primes pour les employés qui répondent à certains critères, comme rappeler sont supérieur en moins de 10 minutes. Un employé a envie de pisser ? S’il pisse dans ses culottes, il profite d’une prime… ça ne me surprendrais pas !

Stupide !

BONIS CHEZ HYDRO-QUÉBEC

2023: 36,9 M$

2022: 30,6 M$

2021: 0 $

2020: 30,2 M$

2019: 29,6 M$

Merci aux chers CONtribuables qui paient pour ces niaiseries !

Source : SYLVAIN LAROCQUE, Journal de Québec, 12 mars 2024


Quand le blanc jaunit

23 avril 2024

Un vêtement blanc ne le reste jamais très longtemps ! Pour lui redonner un air de jeunesse, vous disposez de plusieurs solutions, paroles de madame Chasse-Taches.

1- Laver le vêtement à l’eau tiède ou chaude pourrait atténuer le jaunissement. Ajoutez à l’eau savonneuse le jus d’un citron.

2- Une eau dure crée aussi ce problème. Adoucissez l’eau en ajoutant à votre détergent 125 ml (1/2 tasse) de bicarbonate de soude ou de borax. Vous trouvez les boîtes de Borax dans les grands magasins comme Walmart, Tigre Géant, etc.

3- Un sac de toile contenant une douzaine de coquilles d’œufs écrasées ajouté à votre lessive blanchira les vêtements durant le lavage. Cette recette a donné d’excellents résultats sur le jaunissement des tissus, du linge de maison et sur les marques jaunâtres sous les aisselles des t-shirts.

4- Mélangez 250 ml (1 tasse) de granules de savon à vaisselle ou 2 capsules (le test a été fait avec le savon Cascades) à 1 litre (4 tasses) d’eau bouillante. Déposez les vêtements jaunis dans une cuve ou un évier et couvrez-les d’eau chaude. Ajoutez le liquide de savon bien dissous dans la cuve et laissez agir une nuit. Essorez les vêtements et déposez-les dans la machine à laver pour un lavage régulier.

DES TRÉSORS REMISÉS DEPUIS DES LUNES

1- Enlevez les lignes de pliures sur une nappe en faisant tremper les parties jaunies dans du lait chaud. Bien rincer et si possible opter pour un séchage sous le soleil.

2- Récupérez des dentelles anciennes, une robe de baptême ou un vêtement antique en le faisant tremper toute une nuit dans une eau chaude additionnée d’une demi-bouteille d’eau oxygénée (peroxyde). Comme les lainages ne tolèrent pas l’eau chaude, trempez-les dans une eau tiède à froide.

LE TRUC DE NOS GRAND-MÈRES

Après un lavage à l’eau chaude, étendez les vêtements la nuit lors d’un soir de gel, préférablement lors de la pleine lune. Vous ne risquez rien à tester ce truc populaire lors du siècle dernier et qui donnait satisfaction à nos grands-mères.

Source : Louise Robitaille, Journal de Montréal, cahier CASA, 6 avril 2024, p12


Un pan de notre histoire : Le saccage de la Baie-James

21 avril 2024

Le 21 mars 1974, un agent d’affaires de la FTQ, un certain Yvon Duhamel, est aux commandes d’un Caterpillar D-9 sur le chantier du barrage hydroélectrique LG-2, à la Baie-James. Enragé, celui qui est représentant de l’Union internationale des opérateurs de machineries lourdes fonce avec son bulldozer sur trois génératrices valant 250 000 $ chacune.

Il défonce également des réservoirs à essence et cause un important incendie, forçant l’évacuation du chantier.

Duhamel venait de commettre « le saccage de la Baie-James ».

UNE ÉPOQUE DE GRANDS PROJETS

Barrage LG-2

Les années 1960-1970 sont des années de grands projets économiques au Québec. Les Canadiens français s’approprient l’État québécois et sentent le besoin de prouver au monde et à eux-mêmes qu’ils possèdent un savoir-faire technique leur permettant eux aussi de réaliser des projets de grande envergure.

Dans la foulée, le gouvernement du Québec, grâce aux prêts consentis par la haute finance, procède à d’importants investissements pour stimuler la croissance économique et permettre aux Québécois d’atteindre un niveau de vie matériel conforme aux standards du progrès et de la modernité de l’époque.

Si la décennie 1960 est surtout marquée par la construction d’infrastructures publiques, comme les autoroutes 20 et métropolitaine, le pont-tunnel Louis-H La Fontaine, le métro de Montréal et la tenue de l’Expo 67, la décennie 1970 est marquée par la construction de polyvalentes, de cégeps et d’universités, mais surtout par l’imposant chantier olympique de Montréal et la mise en chantier du complexe hydroélectrique La Grande, à la Baie-James.

Ce dernier chantier est alors présenté comme « le projet du siècle » !

UNE INDUSTRIE À PART

Ces différents travaux font de l’industrie de la construction une industrie prospère qui emploie de nombreux salariés, pour lesquels les deux principaux syndicats de l’époque, la FTQ et la CSN, se disputent l’adhésion et les cotisations.

Plusieurs conflits intersyndicaux ont lieu sur les chantiers dans les années 1960, ce qui oblige le ministre du Travail de l’Union nationale, Maurice Bellemare, à déposer en 1968 le bill 290.

Ce bill, aujourd’hui appelé loi R-20, encadre les relations de travail dans l’industrie de la construction et reconnaît la spécificité de cette industrie, où désormais le Code du travail ne s’applique plus.

Comme le souligne l’auteur Louis Delagrave dans son Histoire des relations du travail dans la construction au Québec (P.U.L., 2009) la nouvelle « loi consacre officiellement le duopole syndical » et la liberté pour les travailleurs d’appartenir au syndicat de leur choix, « espérant que cessent les persistantes luttes entre la CSN et la FTQ ».

Malgré la nouvelle loi, les rivalités intersyndicales perdurent et atteignent leur paroxysme sur le chantier du barrage LG-2, lors du « saccage de la Baie-James ».

Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (CPQMC), représenté par la FTQ à l’époque et dirigé par le membre du local 144 André « Dédé » Desjardins, instaure un climat de peur sur le chantier et veut le monopole syndical. C’est en ce sens que, le 21 mars 1974, l’agent d’affaires Yvon Duhamel et d’autres agents provocateurs saccagent le chantier LG-2.

Les dommages sont évalués à plus de 30 millions de dollars, une somme énorme pour l’époque, et le chantier restera fermé pendant 51 jours.

Duhamel écopera d’une peine de 10 ans de prison pour ses méfaits.

Commission Cliche

LA COMMISSION CLICHE

Six jours après le saccage, le 27 mars, le gouvernement de Robert Bourassa doit réagir et crée la Commission d’enquête sur l’exercice de la liberté syndicale dans l’industrie de la construction, qui débute ses travaux dès le mois de mai. Le juge Robert Cliche est nommé président, assisté des commissaires Brian Mulroney et Guy Chevrette. Lucien Bouchard est quant à lui nommé procureur en chef.

Au fil des mois, la commission parvient à éclairer les causes de la rivalité intersyndicale et les liens importants entre certains syndicats affiliés à la FTQ et le crime organisé.

« Dédé » Desjardins est mis sur la sellette et démissionne de son poste en novembre 1974.

Une importante révision dans l’industrie de la construction s’ensuit : des syndicats sont mis sous tutelle et le gouvernement adopte plusieurs lois qui viennent encadrer davantage ce secteur particulier du monde du travail.

Dans la construction, le « saccage de la Baie-James » aura d’importantes répercussions pour les années qui suivent…

Source : Martin Lavallée, Journal de Montréal, cahier Weekend, 23 mars 2024, p76


À tomber sur l’cul !

19 avril 2024

On aura tout vu et une chance que l’imbécilité ne tue pas. À preuve…

L’ONTARIO DEVRA PAYER POUR UN VAGIN AVEC PÉNIS

AGENCE QMI | Une personne s’identifiant comme n’étant ni homme ni femme est parvenue à forcer l’Ontario à lui payer une vaginoplastie expérimentale au cours de laquelle elle pourra conserver son pénis.

Le patient, nommé K.S. dans des documents de cour relayés par divers médias ontariens, souhaitait obtenir une vaginoplastie, soit une opération consistant à créer une cavité vaginale entre le rectum et le scrotum d’un homme biologique, mais sans ablation du pénis.

Or, l’Assurance-santé de l’Ontario avait refusé d’assumer les frais de cette chirurgie qu’elle a qualifiée d’expérimentale.

Depuis 2023, K.S. a donc eu recours aux tribunaux pour infirmer la décision de l’Assurance-santé. Le duel judiciaire a connu son dénouement mercredi.

Source: Journal de Montréal, 13 avril 2024, p21