Le hockey est vraiment malade

 

On apprenait aujourd’hui que le joueur de hockey russe Alex Ovechkin avait vu son contrat, avec les Capitals de Washington, prolongé de 13 années pour la modique somme de 9,54 millions de LNH - Alex Ovechkin devient l'homme de 124 millions $dollars par année. Ça fait plus de 700 000$ par partie. Cela s’ajoute évidemment au faramineux salaire de Syndey Crosby, 8,7 millions, en moyenne par saison, qu’il recevra à compter de la prochaine campagne. Et l’histoire se répète un peu partout dans la ligue.

Le hockey n’a vraiment rien compris. Vous me direz que c’est le marché et le prix à payer pour un tel joueur. Un jour, ça va sauter! Si des concessions sont capables de payer de tels salaires, imaginez les revenus qu’ils peuvent engendrer. Finalement, qui paie? Entre autres, le crétin de partisan, de spectateur. Celui qui doit débourser des centaines de dollars pour aller voir un match de hockey dans le Temple. Sans savoir si l’équipe se présentera pour jouer.

C’est vraiment un monde à part. Des gens qui n’ont aucun ordre de grandeur si ce n’est que The sky is the limit! Certes, on ne peut blâmer le joueur qui se voit offrir un tel contrat et je ferais probablement la même chose si j’étais à sa place. Par contre, l’organisation qui décide d’octroyer de tels contrats n’a pas du tout le sens des valeurs et se fout éperdument de celui qui paie.

Il n’existe aucune comparaison de responsabilités entre un joueur de hockey et disons, un chef de gouvernement, le président des États Unis ou même le PDG d’une grande entreprise pourtant, très peu de ces dirigeants peuvent simplement aspirer à recevoir une infime partie d’un tel traitement. Évidemment, ils ont des avantages non négligeables, mais leur fardeau est tout de même beaucoup plus conséquent, que de déplacer une rondelle. Et ne me dites pas que leur carrière est courte. À l’âge où ils se retirent, il entreprennent tous une deuxième carrière On pensait bien que le dernier conflit de travail dans la LNH avait freiné cette escalade des salaires, mais non. Ça n’a pas duré et la folie est repartie.

Moi, je n’y vais pas au Centre Bell. J’écoute les matchs sporadiquement, selon mon emploi du temps. Je me suis quelque peu détaché de ce sport qui ne reflète plus le désir de jouer, la loyauté et surtout le sentiment d’appartenance à une prestigieuse organisation. C’est rendu un gros business. Qu’ils s’amusent entre millionnaires. Cependant, quand j’y pense et avec un brin de nostalgie, je m’ennuie de l’époque où la passion et jouer pour une grande équipe l’emportaient sur le chèque de paie. Il me semble qu’on s’éloigne de la game.

 

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