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Et oui, depuis mon dernier billet, c’est ce que nous avons exploré; Des plages et encore des plages. Pas tout le temps, parce qu’on a fait aussi plein d’autres choses. Cependant, la Floride est synonyme de soleil, de plages et de divertissements. Ce n’est pas pour rien qu’elle s’affiche sur sa publicité touristique comme The Sunshine State.
Quoi qu’il en soit, à travers mes impressions des trois plages visitées, je vais aussi vous raconter les autres "choses" qu’on a fait, à commencer par jeudi soir dernier. C’était soir de courses de chiens et nous nous sommes retrouvés, 13 campeurs, pour espérer y faire fortune. La soirée a bien débuté pour Claude, la conjointe de Jacques, qui y est allée d’une combinaison gagnante qui lui a rapporté 192$ et des poussières, dès la première course. Ça commençait bien la soirée. Elle en a gagné une deuxième, plus modeste, en fin de programme. Un autre couple, Estelle et Gervais, ont mis la main sur deux trifectas gagnantes de 337$ et 42$. Les autres ont fait quelques gains et les grands perdants sont Louise et moi ainsi que Jean-Guy. Finalement, j’aurai gagné seulement 23$ en 42 courses, cette année.
Vendredi matin, par un beau soleil, nous nous sommes rendus à la plage de Siesta Key, dans la ville de Sarasota, à une heure de route au nord. La plus belle plage de l’état, après Daytona, selon mes préférences. Un sable farineux blanc comme neige à perte de vue qui peut facilement accueillir des milliers de baigneurs. Malheureusement, les nuages sont venus assombrir cette belle journée. La température s’est rafraîchie si soudainement, que les beaux corps chauds et bronzés se sont vite couverts de chandails. La plage s’est rapidement vidée, devant les nuages de plus en plus menaçants. Nous avons dîné sur place pour quitter vers treize heures, sous quelques gouttelettes de pluie. Nous étions un peu déçus, parce que cette plage est magnifique et vaut largement le détour.
Samedi, au camping, c’était le souper au corned beef afin de souligner la St-Patrick. N’ayant pu obtenir des billets, vendus en quantité limitée, nous en avons cuisiné un, dans la mijoteuse, avec légumes et le tout saupoudré d’épices et arrosé d’une tasse de bière. On a partagé le repas, sur le patio, avec Francine et Jean-Guy. D’ailleurs, à mon retour au Québec, je publierai la recette sur le blogue. Délicieuse!
Je veux prendre quelques lignes pour vous parler de l’essence. Depuis l’année dernière, l’augmentation est de 85 cents par gallon ici. Au moment où je rédige ce billet, l’essence ordinaire se vend 3,33$ et le diesel 4,07$. À regarder rouler les américains, j’ai hâte à l’hiver prochain, pour voir quel sera l’impact de ces hausses. Et les experts annoncent que ça continuera de monter. Ici, on est au royaume des camions pickup, des Hummer, Mercedez, BMW et Lexus, sans oublier les grosses Cadillac Escalade et les Lincoln Navigator. Les voitures de luxe et les gros utilitaires sports ont la faveur du public et il n’y a même pas de montagne. C’est à croire que l’essence est encore abordable pour ces consommateurs.
Dimanche matin, je suis allé voir une exposition de bateaux. Wow! Un luxe qui n’a pas de prix. Je parle évidemment des cruisers. Des machines à 200 000 $ et plus, avec tout le luxe qu’on peut imaginer. J’aime mieux mon autocaravane finalement, parce que côté espace, on repassera. Tout est à l’étroit. Cependant, quand on est très fortuné et qu’on peut tout se payer, ce doit être emballant de se promener avec de tels jouets. En plus, ça consomme du carburant pas mal plus que nos maisons roulantes. Non! Je garde l’autocaravane.
Au retour de ma visite, nous sommes allés visiter les plages de Vanderbilt et Bonita, à une cinquantaine de kilomètres au sud du camping. Toutes ces plages donnent sur le Golfe du Mexique. Les vagues sont cependant plus fortes et imposantes que Siesta Key. C’était la première fois que nous visitions Vanderbilt. Au moment de notre arrivée un genre de brouillard cachait une partie des tours à condos qui font face au golfe. Ne comprenant pas le phénomène que j’associais au sable où à l’air salin, j’ai demandé à un sauveteur-patrouilleur, qui m’a expliqué que ce "brouillard" était en fait le résultat de la rencontre des deux masses d’air, du golfe et de la berge. Leur amalgame produirait un genre d’embrun, un peu comme il s’en produit au bas des chutes comme celle du Niagara, ou, si vous préférez, la condensation, ou vapeur d’eau, que dégage une douche très chaude dans votre salle de bain.
Le sable est plus rugueux qu’à Siesta Key et la clientèle est aussi plus âgée. Serait-ce dû au fait qu’elle se trouve à proximité de Naples, une ville de retraités fortunés? Je serais porté à le croire. Après, nous sommes revenus à Bonita, une plage qu’on connaissait déjà. Même type de sable et là, les usagers sont définitivement plus jeunes. On y pratique le volleyball de plage, le surf et les motos marines sont bien en évidence pour les maniaques de sensations fortes. Un bar ajoute de l’ambiance sur la plage et les baigneurs en profitent pour s’y désaltérer. Aujourd’hui, avec la chaleur et l’humidité accablante, pas besoin de vous dire que c’était bondé. Il a fait 93°F. J’avais pas assez de mes deux yeux de "vieux mononcle cochon" pour admirer les beaux tatouages qui disparaissaient discrètement sous les maillots. Que voulez-vous, on n’avait pas ça dans not’temps! Même à notre âge, il est permis de faire encore d’agréables découvertes et dites-moi sincèrement messieurs; Y a t-il plus beau à admirer sur une plage, qu’un beau corps de femme bien bronzé qui ne cache que le strict minimum ? Allez, soyez francs… Deux corps de femme! Imaginez, il y en avait des centaines et ma vue est excellente.
On a terminé la journée chez Francine et Jean-Guy, après s’être arrêtés chez Buddy Freddy pour le souper buffet. On a "slaqué" les ceintures avant d’écouter Le Banquier avec son faux Elvis.
Nous en sommes à notre dernière semaine en Floride. Lundi prochain, il faudra reprendre la route du nord. On commence à y penser, sans trop s’y attarder. Je veux saluer nos amis André et Francine, qui rentrent d’un séjour de deux mois en Espagne. Tout un contraste puisque qu’ils voyagent par avion. Nous, lorsque nous reprendrons la route, on pourra graduellement s’acclimater à l’hiver que vous venez de connaître. Seule consolation, le printemps sera là. On a mis de la chaleur en bouteille, qu’on répendra sur notre terrain à la maison… Ça va fondre rapidement! Oh! en terminant, les photos de ce billet sont, dans l’ordre, les plages de Siesta Key (1), Vanderbilt (2-3) et Bonita (4-5-6).