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C’est au camping Lac du Repos, de Saint-Jean-Baptiste-de-Rouville, que nous nous sommes retrouvés cette fin de semaine. C’était même économiquement rentable, puisque nous profitions du rabais annuel offert par l’Association des terrains de camping du Québec, dont ce terrain est membre, pour souligner l’ouverture de la saison. Tout un week-end, soit deux nuitées pour cinquante dollars, taxes incluses, avec tous les services, c’était vraiment une aubaine. La moyenne d’une nuitée dans la grande région de Montréal et sa périphérie se chiffrant à près de quarante dollars, cela représentait une substantielle économie. Il s’agissait également de notre première visite à cet endroit.
Nous étions donc quatre unités de notre groupe. Mado et Claude, de même que Pierrette et Clément en étaient à leur première sortie de la saison. Quant à Francine et Jean-Guy, comme pour nous, c’était une deuxième sortie consécutive en autant de fins de semaine.
Nous sommes arrivés sur place un peu avant treize heures, et on nous a assigné les terrains 311 à 314, tout au fond du camping. Première agréable surprise, chacun des emplacements dispose d’un patio tout en béton. La seconde, on est au niveau. L’installation s’est faite rapidement sous quelques gouttes de pluie. Le camping offre plus de trois cent terrains dont une cinquantaine réservée à la clientèle « voyageur ». En faisant le tour du propriétaire on a constaté la propreté des lieux. Les installations sanitaires sont impeccables et les bâtiments en excellente condition.
Le personnel s’affairait à mettre la dernière main à la grande piscine avec glissade d’eau et pataugeuse pour les petits. Tous les services sont bien disposés. On y retrouve un dépanneur et une salle à manger très invitante avec son chaleureux foyer au gaz savamment placé en évidence au centre de la pièce. La salle communautaire et le Tiki Bar, complètent l’environnement. L’accueil est cordial et les employés rencontrés nous ont reçu avec le sourire. Une première belle impression. On se sentait bienvenus et à l’aise rapidement. En jetant un coup d’œil sur le calendrier des activités estivales, on s’est vite rendu compte de la panoplie de spectacles et de divertissements offerts.
Le temps était incertain et nous avons essuyé quelques averses en après-midi, accompagnées de vents modérés. Heureusement, les grands peupliers à proximité, remplissaient bien leur rôle de coupe-vent. Après le souper, on s’est retrouvé autour du feu. Le temps s’est rafraîchi radicalement. On est encore au printemps. Les sites avoisinants commençaient à se remplir. Il était vingt-et-une heure et tout le monde regagnaient leurs unités, confortablement chauffées pour la nuit.
Samedi matin, au lever, le soleil brillait avec un beau quinze degrés. Après le déjeuner, j’ai enfourché mon vélo pour aller chercher le journal. Même à l’extérieur, j’aime bien demeurer informé. J’en ai profité pour prendre quelques clichés des lieux pour embellir ce billet. Puis, on s’est rassemblé chez Claude et Mado pour planifier notre journée.
En après-midi, la température se prêtait bien pour un tournoi amical de Rondell-O. Promptement les équipes se sont formées et nous voilà en compétition. Carole et Marcel s’amènent nous visiter et prennent part au tournoi. Francine et moi en sommes sortis grands vainqueurs. On a échangé autour de quelques bières et un peu de vin. Occasionnellement, les nuages se faisaient présents. Finalement, Carole et Marcel nous ont quitté un peu avant le souper.
Quoi de mieux qu’une bonne promenade aux alentours pour digérer le souper. Nous nous sommes divisés en deux groupes. Les hommes en avant, les femmes en arrière. Deux seuls terrains étaient encore disponibles pour location saisonnière. C’est un phénomène de plus en plus présent, directement relié à l’augmentation fulgurante du pétrole qui sévit. Les caravaniers semblent se tourner vers ce type de location, en attendant que la crise se stabilise. Les terrains de camping affichent déjà complet, pour cette catégorie de campeurs, autour des grands centres urbains. Les gens modifient leur façon de faire en roulant moins, sans se priver de leur activité de camping. C’est définitivement tendance par les temps qui courent.
On s’est vite retrouvés tous ensemble autour du traditionnel feu de camp. On a brûlé tout le bois qui restait. À peine étions nous assis que Monique et Richard s’amènent, pas mal en retard. Ils devaient être avec nous pour le souper mais se sont trompés de camping et ont roulé jusqu’à Drummondville, dans un camping au nom semblable ; Le domaine du repos. On n’a pas manqué de les taquiner, d’autant plus qu’ils étaient déjà venu ici en 2006. Un peu avant vingt-deux heures, c’était le retour aux chaumières, laissant les braises s’éteindre très lentement.
Dimanche matin, la plus belle journée du week-end. Les vents étaient calmes et le soleil nous chauffait allègrement. Je cherchais les coins d’ombre. On a dépassé les vingt degrés. Comme le restaurant du camping nous avait impressionné, c’est en groupe que nous nous y sommes retrouvés pour déjeuner. Café à volonté et cuisine maison. Leur caramel était particulièrement délicieux et savoureux. Nous avons aussi été impressionnés par l’amabilité du personnel. Une vraie bonne ambiance.
Autre bon point pour ce camping ; L’heure de départ du dimanche et des jours fériés est repoussée à seize heures sans aucun supplément. Beaucoup d’autres tenanciers de terrains de camping devraient adopter cette politique qui tarde malheureusement à se répandre. Le seul point négatif est l’accès internet qui est payant. Je trouve cela désolant. Les campings qui font déjà la gestion de leur commerce via l’informatique, devraient s’équiper d’un économique routeur et créer un réseau interne où les accès pourraient être disponibles à la clientèle disons, à la salle communautaire. À cet égard, je partage entièrement la suggestion qu’en fait Monsieur Paul Laquerre, rédacteur en chef du magazine Camping Caravaning, dans son dernier numéro de juin 2008. Il faut se mettre à la page.
Le reste de la journée s’est déroulé confortablement calés dans nos chaises, tout en prenant quelques minutes pour ranger le matériel et en bavardant. Lentement l’environnement s’est vidé et le parc des enfants, qui tantôt était occupé par une marmaille enjouée a retrouvé sa quiétude. Nous avons quitté un peu avant seize heures, heureux de notre sortie, en se promettant d’y revenir faire un tour.