Camping Vallée Bleue, en juillet

 

2008-07-13 017 La dernière fin de semaine était notre troisième visite au camping Vallée Bleue de West Brome, dans la belle région des Cantons de l’Est. On s’y rend facilement via la sortie 74 de l’autoroute 10. Nous avons quitté Brossard vers onze heures quinze et à midi trente, nous étions au poste d’accueil où la charmante Linda nous attendait.

C’est un des beaux terrains de camping que nous préférons. C’est un endroit calme et enchanteur qui offre plus de deux cents emplacements, dont une quarantaine réservée à la clientèle voyageur. En plus des installations sanitaires impeccables, on y retrouve une salle communautaire, une cantine, des aires de jeu ainsi qu’une plage aménagée dans un lac artificiel. C’est d’ailleurs dans ce lac qu’on peut entendre chanter les grenouilles en juin, durant la saison des amours. Une symphonie qui vaut le détour.

Pour ajouter au charme pittoresque de l’endroit, une île émerge d’une extrémité du lac et offre deux sites pour le camping en tente. Finalement, la location saisonnière est parmi les plus abordables au Québec. Pour 1000$, on peut louer un emplacement trois services, du 15 mai au 15 septembre.

Étant les initiateurs de cette sortie, quatre couples de nos amis se joignaient à nous pour le week-end. Pierrette, Clément, Madeleine, Claude, Francine et André étaient déjà sur place depuis jeudi. Carole, Marcel et le petit Thomas, complétaient le groupe et s’installèrent peu après quinze heures.

L’après-midi s’est écoulé en activités sportives. On a fait quelques parties de galet pour ensuite passer à la pétanque. Il est bien vite arrivée l’heure de souper. Claude, dans sa hâte d’un besoin pressant s’est trompé de porte pour se retrouver dans la buanderie. Il faudra te retenir mon ami… C’était l’autre porte !

Pour respecter la tradition, c’est autour du feu qu’on a passé les derniers moments de cette journée ensoleillée. C’était un peu plus frais en soirée. Beau temps pour dormir. À vingt-trois heures, tout le monde était rentré.

2008-07-13 041ASamedi matin, au réveil, le temps était splendide. Journée chaude où le mercure frisait les 30°C. Après  le déjeuner, nous nous sommes rendus sur le bord du lac où des équipes s’affairaient à construire des bateaux pour la course prévue en après-midi. Cette activité annuelle familiale est spéciale et assez originale. Chaque équipe est composée d’adultes et d’enfants. Ils disposaient chacune de sept boîtes de carton, trois roulettes de papier collant transparent ainsi qu’une branche de bois qui devait servir à fabriquer les avirons. Ils disposaient également de deux heures trente pour construire leur bateau. Les idées étaient très originales. Certains construisaient des catamarans, d’autres des voiliers et même des embarcations hétéroclites. Cependant tout le monde y mettait sa bonne humeur et ses énergies pour aboutir au bolide gagnant.

À treize heures trente, c’était la mise à l’eau pour le grand  départ. Les enfants, entre quatre et douze ans, pilotaient les bateaux sous les cris et paroles d’encouragements des badauds. Ils devaient traverser trois fois les rives du lac. Ça devait bien totaliser plus de trois mille mètres. L’épreuve dure une bonne demi-heure et presque tous les bateaux ont résisté au naufrage. 2008-07-13 047AC’est exigeant et on voit les petits s’y donner à fond. Les curieux se massaient sur les rives pour ne rien manquer du spectacle et encourager ces marins d’eau douce. Aux prix de maints efforts, c’est finalement une jeune fille qui en est sortie vainqueur. Vraiment une belle activité très courue.

Après toutes ces émotions, Madeleine m’accompagnait pour une randonnée en pédalo d’une heure. L’eau était rafraîchissante et je me suis enduis de crème solaire. Il faisait chaud et c’était très agréable de se promener et se laisser dériver. On en a profité également pour contourner la petite île à l’extrémité du plan d’eau.

2008-07-13 016De retour à l’autocaravane, la parenté Gaston et Francine s’amène de Vaudreuil, pour nous visiter. On a partagé le souper qui mijotait déjà depuis quelques heures, sous l’auvent. Ça faisait un bon moment qu’on s’étaient vus et on avait beaucoup de choses à raconter.

En soirée, place à la danse. Un orchestre, Les Flyers, était à l’affiche à la salle communautaire. On court y faire un saut pour voir le spectacle. La musique était bonne et les danseurs en ligne occupaient le plancher. Après le premier tour, nous sommes retournés autour du feu chez Pierrette et Clément pour terminer la soirée. Gaston et Francine nous ont quitté vers vingt-deux heures. Carole et Marcel les ont imité pour reconduire le petit Thomas à Longueuil. Ils sont revenus le lendemain matin, pour reprendre leur unité.

La braise était invitante et quelques-uns en ont profité pour griller quelques saucisses et tranches de pain, histoire de remplir un petit creux. Spartacus a dû cependant rester sur son appétit, étant en panne de saucisses. Il s’est bien promis de remédier à la situation la prochaine fois. Comme la veille, le coup de vingt-trois heures a sonné le retour aux chaumières. La nuit fut plus chaude que la veille. Il a fait un bon 25 degrés.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. C’était l’évidence même en ce dimanche matin maussade où la pluie décidait de s’installer. Bon ! Ça fait partie du camping et on ne s’en est pas fait avec ça. On a déjà vécu pire. Quoi qu’il en soit, on n’a pas prolongé notre séjour et on a quitté dès le matériel remballé.

Au moment de mettre le nez dehors, Madeleine, Claude, Francine et André avaient déjà quitté. On a remballé plus lentement parce qu’il nous fallait essuyer le matériel. Nous avons quitté définitivement un peu après onze heures, suivis de Pierrette et Clément. Pour éviter les travaux de repavage sur une section de l’autoroute 10, nous sommes rentrés par les routes 104, puis 35. Arrivés à la jonction de l’autoroute 10, c’était le bouchon ! On l’a évité en passant par le chemin Grande Ligne, jusqu’à l’autoroute 30. La pluie continuait de tomber par intermittence et elle était parfois forte. Le retour à la maison est moins nostalgique en ces moments là. Que voulez-vous, on ne peut pas avoir le soleil tout le temps. La nature restant une question d’équilibre.

 

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