La planète est fragile

 

Tout ce qu’on entend parler par les temps qui courent, c’est de grippe porcine et de crise économique. Deux fléaux qui voyagent à la vitesses grand V et qui sont planétaire. Avec la technologie d’aujourd’hui, comment peut-il en être autrement.

Commençons d’abord par la grippe porcine; Les conditions de salubrité n’étant pas les mêmes partout, ça amplifie le phénomène. Que dire aussi des règles les plus élémentaires d’hygiène, notamment de se laver les mains. Dans certaines régions du globe, la viande de consommation est pendue, comme ça, à sécher et dans un état lamentable. Les mouches, insectes et saletés y règnent en roi, dans ce climat propice aux pires bactéries. La propagation est phénoménale ! On peut faire le tour de la terre en 24 heures, c’est dire comment tout se déplace et se transporte facilement.

Terre2Les médias en parlent si abondamment, qu’il créent et soutiennent inconsciemment un climat de panique parmi la population qui, au moindre petit symptôme, se croît atteinte. On sous-estime la puissance des médias de tous genres, mais elle est belle et bien là ! Finalement, je crois qu’on en sortira vainqueur. Quand le monde entier s’uni et concentre ses efforts et ressources à combattre la menace, ça ne peut que donner des résultats positifs.

Il faut cependant retenir une chose de tout ça. Quand les grands savants et spécialistes nous recommandent de prendre soin de la grosse boule et de veiller à lui procurer un environnement sain, il faut les croire et changer nos habitudes. Parce que, quand on voit aller tout ça, force est de constater que la planète est fragile. Si nous ne nous prenons pas en main, Dieu sait ce qui nous attend. Je ne veux pas être alarmiste, mais de plus en plus de phénomènes inexpliqués ou même de catastrophes inimaginables se produisent à des endroits et a des moments insoupçonnés.

Récession2 Le second point, c’est toujours cette crise économique qui déjoue tous les calculs des pseudo-experts de l’économie. Quand ils nous disent que la reprise sera lente et pas avant le milieu de 2010, je suis sceptique. Est-ce qu’ils l’ont vu venir cette crise ? La réponse est non ! Et ils vont nous faire croire qu’ils en voient la fin ou la reprise ? Permettez-moi d’en douter.

Encore une fois, on en parle tellement, que tout le monde est sur le qui-vive et n’ose même plus dépenser. L’économie s’écrase et amène avec elle son flot de nouvelles victimes, de nouveaux chômeurs.

Ça m’amène à penser à la crise que les constructeurs d’automobiles américains subissent présentement. Il y a une bonne trentaine ou quarantaine d’années, alors que les voitures importées faisaient leur entrée en Amérique, un mouvement de contingentement s’était formé afin de protéger notre marché. Malheureusement, ce même marché s’est ouvert au monde à pleine porte. Écoutez nos spécialistes encore une fois, nous vanter les mérites des voitures importées. Tous sont unanimes à décrier la suprématie des voitures importées au détriment des voitures américaines. Avec l’influence qu’ils exercent, la population a suivie, avec le résultat qu’on connaît. Tous nos constructeurs sont acculés à la faillite, ou le seront à très court terme. C’est en partie, le résultat de cette inertie à contingenter l’importation.

Rappelez-vous l’épisode Hyundai à Bromont. Une belle usine payée à même nos subventions qui, une fois épuisées, ont permis aux Coréens de fermer boutique, laissant une économie locale en plan. Et qu’est-ce qu’on voit ? Des Hyundai qui se vendent à la tonne, partout au Québec. Excusez l’expression mais, en plus de se faire fourrer, on se fait enculer.

C’est maintenant l’Asie qui mène le monde… On n’a que nous à blâmer !

Vous en pensez quoi ?