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Aujourd’hui, dans le secteur où j’habite, Hydro-Québec effectuait des travaux sur le réseau électrique, entre 8 heures et 16 heures. On a été prévenu une semaine à l’avance de cette interruption de courant afin de s’organiser. On nous conseillait de tout débrancher les appareils électroniques, pour prévenir les surtensions au moment de remettre le courant. Vous imaginez, débrancher ces appareils, quand on est quasiment obligé de se coucher par terre où de se contorsionner pour atteindre la foutue prise de courant. Non merci ! Moi j’ai opté, une fois l’électricité coupée, pour fermer le commutateur principal, directement à la boîte électrique qui alimente toute la maison. Vers 15h45, j’ai remis le commutateur en marche, l’électricité était revenue. Beaucoup plus simple.
Tout ce préambule pour vous dire combien cette énergie est implantée dans nos vies et notre quotidien et ce de façon totalement invisible pour l’utilisateur. Comme on dirait en langage informatique, en arrière plan, pour emprunter une expression commune. Machinalement, pendant une interruption, on actionne les interrupteurs pour faire de la lumière dans une pièce et voilà que la rupture nous revient en mémoire. J’ai même laissé la tondeuse devant la porte automatique de l’entrée de garage en me disant que je la sortirait par là… Je touche le bouton d’ouverture, puis rien ! En une fraction de seconde, je venais de me rappeler qu’on avait pas de courant.
En plus, notre petite Audrey-Anne était à la maison aujourd’hui, parce que sa garderie était en vacances. Férue de dessins animés, son premier bonjour fut d’ouvrir la télé pour visionner sa cassette de Histoire de jouets avec l’intrépide Woody le cowboy et son ami Buzz Lightyear. Elle en raffole ! Essayez d’expliquer à une enfant de deux ans et demi qu’il n’y a plus d’électricité et qu’on devra faire autre chose. Elle s’en fout comme de l’an quarante. Même elle, à ce si jeune âge, s’est surprise à poser le même geste de sortir la cassette et la mettre dans le magnétoscope plusieurs fois, espérant machinalement que les images apparaîtraient. Elle grandit à l’ère du tout électronique.
Pour les repas, c’est le même problème. On est pas branché au gaz, mais à l’électricité. C’est pas pareil. Remarquez que ce problème se contourne facilement en courant au restaurant, mais ça brise aussi notre routine. Je ne vous parle pas non plus de la maison qui est climatisée à l’aide d’une thermopompe. Là aussi il a fallu ouvrir les fenêtres et laisser rentrer l’humidité. Heureusement que le frigo et le congélateur ont tenu le coup. Je savais qu’en évitant d’en ouvrir les portes inutilement, on pouvait facilement résister à une interruption d’une douzaine d’heures.
En tout cas, même si c’est chaleureux et pittoresque, je ne reviendrais pas à l’époque de nos arrières grand-parents. J’aime trop mon confort et tous ses gadgets qui rendent la vie si facile. Vous ne pensez pas… Me priver de mon ordinateur plus d’une journée ! Je ne pourrais même pas me permettre de vous livrer mes réflexions, dont celle-ci. Pensez-y, l’électricité c’est essentiel ! C’est quand on en est privé, qu’on l’apprécie à sa juste valeur.