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Au cours des derniers jours, je me suis émerveillé devant l’esprit de solidarité des québécois et la grandeur d’âme d’une femme médecin.
Le premier événement qui m’a interpelle est le drame qu’a vécu une famille de Donnacona qui a perdu deux de ses enfants dans un terrible incendie. Le voisin est intervenu désespérément pour limiter les pertes sans toutefois réussir à secourir les deux jeunes victimes. Un geste héroïque sans aucune hésitation. Que penser aussi de la générosité des québécois qui ont, par leur support, pu mettre un peu de baume sur une douleur si vive. Un couple a même offert sa luxueuse résidence secondaire pour les héberger le temps qu’il faudra et toute la communauté s’est impliquée.
Le deuxième événement est celui de la petite fille qui souffre d’une maladie qui lui cause de nombreuses plaies sur les bras, les mains et le visage. Elle n’a que trois ans et doit endurer des souffrances atroces. Les parents se dévouent corps et âme pour en prendre soin et la couvrir d’amour. Les images sont dures à regarder et pourtant, elles sont le lot de ce courageux couple. Encore là, de généreux donateurs se sont mobilisés pour tenter d’apaiser leurs souffrances et aider à leur donner de l’espoir. Ça touche tout le monde.
Finalement, c’était bouleversant, touchant et aussi porteur d’espoir que d’entendre le témoignage d’Isabelle Gaston, cette médecin qui a vécu ce qu’aucun parent n’a le droit de connaître; l’assassinat de ses deux petits enfants, par leur père, en février dernier. Même si ce fut un calvaire à traverser et une épreuve qu’on ne peut imaginer, ses propos étaient profonds et empreints de sérénité. Je lisais le reportage tout en me demandant comment et par quelle force, cette femme peut traverser cette épreuve. Mes deux petits enfants ont exactement le même âge et je ne peux encore m’imaginer ce que ce doit être de continuer à vivre et surtout, d’espérer continuer à fonctionner un tant soit peu, normalement. Ces personnes ont toutes mon admiration.
Ces trois histoires impliquent des enfants et il est impossible de rester insensible à de telles tragédies. Un enfant c’est fait pour nous survivre, pour continuer de transporter notre flambeau et de créer une société meilleure. Ça ne doit pas s’éteindre de cette manière. On a tellement à apprendre de ces petits chéris.
En cette période de Noël, un temps d’amour de joie et de partage, il est réconfortant de constater que lorsque le drame humain vient soudainement perturber notre vie, des citoyens donnent spontanément au suivant. C’est un geste du coeur qui n’a pas de prix et qui fait un bien dont on n’a pas idée. Dans le monde de fous dans lequel on vit, c’est bon de savoir que nous ne sommes jamais seuls devant le cruel destin. C’est là qu’on découvre la grandeur de l’humain.