Non, je ne vous oublie pas

 

Enfin des nouvelles ! Excusez-moi si je vous ai négligé mais après tous les messages que j’ai reçu dernièrement, à l’effet que mon dernier billet datait de quelques jours, je m’aperçois que vous êtes des lecteurs assidus. J’ai une bonne excuse cependant; Les Jeux olympiques. Je vous parlerai de température tantôt.

Vancouver 2010 Les Jeux olympiques de Vancouver m’ont vivement intéressé cette année. C’est probablement dû à mon habitude de regarder la télé tard le soir. Alors j’ai plongé dans l’action jusqu’à deux heures du matin, chaque nuit. Vraiment captivant ! Les athlètes canadiens y sont allés de performances éblouissantes pour faire découvrir à toute la planète, une belle jeunesse en grande forme. Que dire du courage dont a fait preuve la jolie et talentueuse Joannie Rochette en pleine période de deuil. J’ai apprécié toutes les disciplines. On sentait vraiment le désir des athlètes de se surpasser. En curling, en patinage de vitesse, en bobsleigh, en ski, en patinage artistique et en hockey, le suspense me rivait sur ma chaise jusqu’à la toute fin. De beaux et inoubliables moments, surtout lorsqu’on se rend compte de tous les sacrifices que demandent l’accession au podium, souvent départagée en centièmes de seconde.

Lamantin (Manatee) Par ailleurs, vendredi dernier, on a découvert les lamantins ou manatees comme on les appelle en anglais. Tout près d’ici, se trouve une centrale hydro-électrique de la Florida Power and Light qui rejette ses eaux de refroidissement tempérées dans une rivière à proximité. Par temps froid, les lamantins s’y réfugient puisqu’ils ne peuvent survivre à une température inférieure à 20°C. Un parc d’observation à été érigé à cet endroit et on peut les observer. La froide température matinale qu’on connaît présentement s’est avérée propice à notre visite.

Ces gros mammifères herbivores portent aussi le surnom de vaches de mer. Ils se nourrissent exclusivement d’herbes flottantes et submergées et peuvent facilement consommer jour après jour, le dixième de leur poid. À l’âge adulte, ils peuvent atteindre 5 mètres et peser près d’une tonne et demie.

C’est une espèce menacée et ici en Floride et les chocs avec les bateaux sont la principale cause de leur mortalité. D’ailleurs, on peu voir des écriteaux de mise en garde aux plaisanciers qui sillonnent ces cours d’eau.

2010-02-26 043 En après-midi, place à la pétanque et son troisième tournoi hivernal. La formule avec hot-dog a fait ses preuves et plus d’une centaine de personnes y ont pris part. 26 équipes en tout. Presque tous les québécois pratiquent cette activités chaque jour que Dame nature n’ose pas arroser. On joue sur une surface de sable, très différente du jeu habituel sur poussières de roches.

Louise est devenue pétanqueuse. Elle a fait ses premières armes au tournoi et, comble de bonheur, le hasard a voulu qu’elle soit dans mon équipe. Championne réputée en Rondell-O, elle se tire très bien d’affaire avec des boules de pétanque. Même qu’elle s’est assurée une place lors du dernier tournoi qui se tiendra dans deux semaines. Et tout ça a été confirmé par Charles lui-même, joueur chevronné et organisateur hors-pair. Il est à la pétanque, ce que Bernie Ecclestone est à la Formule Un. Et ce n’est pas peu dire.

Les hot-dog ? Délicieux comme toujours et dégustés dans une belle ambiance. C’est même devenu un incontournable. Sûrement, je l’espère, une tradition qui défiera le temps.

2010-02-27 008 On ne s’ennuie pas à Pioneer Village. Samedi dernier, le club social du parc nous conviait au traditionnel Luau Party, une émule des fêtes hawaiiennes. C’est sous les Aloha qu’on nous ornait du symbolique collier hawaiien. Dès 16 heures, les convives envahissaient la salle joliment décorée pour la circonstance et étaient invités à déguster le punch. Cet événement est tellement populaire que les billets disponibles se sont envolés en quelques heures à peine. D’autant plus que Jay Smith animait la soirée dansante avec ses guitares. Il est une vedette locale qu’on retrouve avec plaisir, année après année.

Vers 17 heures le repas était servi aux convives. Une généreuse assiette de porc, accompagné de riz, pommes de terre et fèves au lard. Fidèle à ma maladresse, mon pantalon a goûté au vin rouge avant moi, au grand malheur de ma Loulou… qui a limité les dégâts le lendemain avec une bonne dose de spray and wash, avant la lessive. La fête s’est terminée vers 22 heures, dans la froidure de la nuit.

Parlant justement de froidure, la météo est toujours déplorable en Floride. Si les journées ensoleillées sont là, elles débutent toujours sous les 10°C. Contrairement aux années passées, on dépasse très rarement, pour ne pas dire jamais les 80°F. Dès le crépuscule, le mercure chute drastiquement et les gens regagnent leurs unités confortablement chauffées. Une nuit, la semaine dernière, il faisait 1°C à Brossard et 4°C à Fort Myers. Paroles de thermomètre !

D’ailleurs, en observant les phénomènes météo autour du globe, force est de constater que les systèmes sont tous débalancés depuis le nouvel an. Jean-Pierre Ferland vivait sûrement un hiver comme le nôtre lors qu’il a écrit …On gèle au sud, on sue au nord, dans une de ses chansons. Il ne pouvait mieux l’exprimer. On n’a qu’à penser aux tremblements de terre en Haïti, au Chili, ainsi qu’aux alertes au tsunami dans tout le pacifique. Au Québec, l’hiver est doux et peu enneigé. On nous dit que les québécois de la Côte-Nord et aussi de la Gaspésie on dû renoncer à pratiquer le sport de la motoneige. Inimaginable ! Au sud-est des Grands-Lacs, c’est tout le contraire. Ils croulent sous la neige. Et après, certains sont sceptiques aux changements climatiques tant criés. Il faut bien se rendre à l’évidence… Quelques chose d’anormal se produit de plus en plus fréquemment.

En terminant, si vous en êtes rendus à lire cette ligne, c’est que mon récit vous a intéressé. Tant mieux parce que les Jeux olympiques terminés, je reprends ma routine… Promis ! Et continuer de visionner l’album de photos.

Vous en pensez quoi ?