Oui, la vie est fragile et la mort injuste

 

Béchard Cette semaine, un jeune et grand politicien nous a quitté à l’aube de la quarantaine. On le portera en terre demain dans une oraison funèbre nationale pleinement méritée. Au-delà de toute partisannerie, il faut bien reconnaître la grandeur de Claude Béchard. Voué à une brillante carrière politique, le destin en aura décidé autrement.

Dans ces moments, on se doit de rendre hommage au défunt, ne fusse même un ennemi, au sens politique du terme. Les interventions de tous ceux et celles qui l’on côtoyés, débordaient de sincérité. Il aurait été loin. Il aurait pu aspirer au poste le plus prestigieux de Premier ministre du Québec. Il en avait le coffre. Les yeux rougis et les voix vibrantes d’émotions des ses compagnons du Conseil des ministres me rappelaient le décès soudain de René Lévesque en 1977 et la tristesse qu’il avait provoqué. Des gars du peuple, pour le peuple.

Claude Béchard aura connu une carrière politique courte mais l’aura menée jusqu’à la toute fin. Ses souffrances sont terminées, qu’il repose en paix. La fragilité de la vie et ses qualités humaines l’ont maintenant rendu immortel dans nos mémoires.

Vous en pensez quoi ?