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On annonce notre première tempête de neige pour demain. Toute la journée d’hier, on sentait son approche. Même si le soleil est là, les vents s’élèvent et le froid ressenti devient plus cinglant. J’espère que vous ne faites pas partie des retardataires qui n’ont pas encore chaussés leurs pneus d’hiver ? Vous n’avez pas d’excuse. Moi c’est déjà fait depuis la mi-octobre. Je déteste les mauvaises surprises et les files d’attente alors je prévois et j’évite la cohue.
Je déteste l’hiver ici et la neige qui vient avec, sauf la période de fébrilité qui approche. Encore un tout petit mois et Noël sera là. Noël à toujours éveillé en moi, cette magie et cette féérie entourant cette merveilleuse fête et même si nous projetons passer six mois au sud dans quelques années, je demeure toujours un inconditionnel de célébrer cette période auprès des miens. J’adore les palmiers, mais pas un 25 décembre.
Dès le début de décembre, je vous livrerai les contes de Noël que j’ai choisi pour vous, jusqu’à la veille du réveillon. Je les lis tous avec mon cœur d’enfant et je me surprends même à y croire. Même que je suis très proche du Père Noël. C’est beau, un conte de Noël. C’est magique et ça fait ressortir les vraies valeurs de cette vie qui, avec ses joies, ses peines et ses contraintes, demeure merveilleuse. J’aime admirer les yeux brillants des enfants et frapper leur imagination, lorsque je leur raconte ce genre d’histoire.
J’en raconte depuis toujours à Pierre-Olivier et maintenant à Audrey-Anne et chaque fois je m’émeus devant leur spontanéité et leur émerveillement sur les prouesses du bonhomme et de ses lutins et personnages qui meublent cette légende. Agités et fébriles, leurs yeux s’illuminent et s’agrandissent à mesure que l’histoire se déroule. Je sens dans leur regard, toutes les interrogations et scénarios qu’ils se forgent de ce petit monde imaginaire. Ils sont attentifs et comme ensorcelés. Noël sans les enfants, ce n’est pas Noël. Moi, le grand-père, je ne me lasse jamais de ces moments précieux.
Cette fin de semaine, Louise et moi on décorera l’arbre de Noël au salon et nous répétons ce rituel avec un plaisir toujours renouvelé. Au son des airs et cantiques de Noël, on revoit nos plus beaux souvenirs en accrochant avec soin et minutie les précieux ornements. Même si quelques uns sont défraîchis, ils sont toujours du décor. Ils ont une histoire. Ils font partie de notre histoire.
Je trouve tellement triste de savoir que des gens détestent Noël. C’est la fête de l’amour et c’est aussi le temps, même si on avance en âge, de prendre le temps de s’arrêter, de redécouvrir son cœur d’enfant et de profiter du moment. Lisez des histoires de Noël comme lorsque vous étiez petits et dans cet esprit, essayez d’y croire.