Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
Ici, comme au Québec, les feuilles de certains arbres tombent. Cependant ce n’est pas l’automne qui les fait tomber mais bien les températures frôlant le point de congélation qui en est la principale cause. De petites feuilles qui proviennent d’un drôle d’arbre qui laisse pendre un genre de mousse grisâtre et qui rappelle les films d’épouvante. Lorsque le vent le lève, il transporte ces petites feuilles mortes ici et là, dont chez nous.
Le parc n’étant pas très très porté sur le ramassage, c’est au locataire de s’en charger si, bien entendu, il veut garder sa parcelle de terrain propre. Alors c’est ce que j’ai fait hier. J’ai rempli au moins trois gros sacs verts. À cela, se mêlent quelques crottes de chiens, oubliées volontairement par un cabot à la faveur de la nuit, où lorsque personne ne regarde. Comme chez-nous, les chiens chient sur le terrain du voisin, jamais sur le leur. On fait une petite promenade avec pitou et il s’exécute là ou un congénère est passé avant, après l’avoir bien senti. On ramasse le plus gros de la crotte mais l’endroit reste souillé, jusqu’au prochain passage du beau petit chien. Il faudra peut être que je plante moi aussi une petite pancarte pour les maîtres, en autant qu’ils savent lire.
En face de chez-nous, le locataire à formé un gros monticule avec ses feuilles mortes, dans l’espoir que les employés du parc les ramassent. Et bien, croyez-le ou non, depuis une grosse semaine, le tas est toujours là, les employés d’entretien sont passés plusieurs fois par jour, sans l’enlever. Avec le vent qu’il fait aujourd’hui, il s’éparpillera de lui même.
Depuis les quatre derniers jours, plusieurs véhicules récréatifs sont arrivés, dont nos amis gaspésiens Jean-Eudes et Roseline. Lentement, les terrains libres trouvent preneurs. On est loin des années 2004-2007 où on pouvait compter les espaces vides sur les doigts d’une main. Par contre, la température est agréable. Depuis notre arrivée, nous nous sommes concentrés au magasinage aux alentours mais présentement, la plage nous tente. Probablement que jeudi nous irons faire un tour ici, à Fort Myers Beach.
Pour l’instant, on se prépare au premier tournoi de pétanque qui aura lieu mercredi en après-midi, suivi d’un souper aux hotdogs. C’est aujourd’hui qu’il devait se tenir mais des orages sont prévus et les organisateurs ont pris la sage décision de le reporter.
Je soigne aussi mes piqûres de No-see, ces petits insectes aussi nuisibles que les maringouins dont ils sont cousins, qui vous piquent voracement et sauvagement en vous laissant la peau toute boursouflée. Ça pique ! On évite de se gratter en appliquant de l’After bite, qui soulage rapidement. L’idéal est de porter un insectifuge avant d’aller à l’extérieur. On les appelle No-see parce qu’ils sont si petits, qu’ils sont invisibles. Les femelles piquent essentiellement et ces minuscules bestioles se tiennent sous les feuilles mortes et dans les petits arbustes. Il ne faut pas brasser les feuilles ou marcher dedans, ce qui a pour effet de les faire sortir de leur cachette et de vous faire payer cher, cette intrusion. Vous voyez le lien avec mes piqûres ? On conseille même d’éviter d’avoir la bouche ouverte pour ne pas les respirer ou les avaler, sous peine de provoquer la toux.
Il y a aussi les fourmis Fire ant. D’un orange feu, avec le postérieur noir, elles sont omniprésentes ici, le sol étant sablonneux. J’en ai découvert une bonne centaine, dans le coffre de la caravane, que j’ai exterminé subito presto, avec l’insecticide adéquat. Avec cette arme de destruction massive, le problème est réglé pour un bon bout de temps. Je les ai à l’œil et je suis prêt à dégainer à tout moment. Pour les mouches, j’en extermine encore une bonne demie douzaine par jour. Elle ne sont plus de Shefford, mais bien de Fort Myers, cette fois-ci.
À part ça, tout se déroule très bien dans le meilleur des mondes. Je ne vous cache rien et je vous trace un portrait fidèle de notre voyage. Au moment de rédiger cet article, il fait 75°F. Le temps est gris sombre et le ciel est de plus en plus menaçant. Pas de doute, l’orage est proche.
WOW il y en a d’la bibitte chez vous! Ce n’est pas ce qu’on peut appeler être en vacances à moins d’aimer la chasse….. aux bibittes…..
Tes fourmies oranges, est-ce qu’elles piquent ou mordent?
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En tout cas, elles ne m’ont pas piqué ou mordu comme les petites rouges que j’ai déjà rencontré ici. Celles-là elle piquent en simonac et gare à celui qui met le pied sur un nid. Elles attaquent en groupe en piquant comme des piqûres d’aiguilles. Il faut regarder où on mets les pieds. Sois sans crainte, je n’en n’ai pas vu sur mon site.
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Je peux peut-être avoir des biceps de pelleteur, mais toi tu vas avoir une « body » de fantassin à faire la guerre….aux bibittes. 🙂
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C’est déjà fait, surtout équipé de ma bombonne d’AK-47… LOLLLLLLLLLL
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