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Nous sommes le 18 février et depuis une grosse semaine il fait beau et chaud. Un temps splendide comme on était habitué de connaître depuis les sept années qu’on séjourne ici, exception faite de l’hiver dernier, bien entendu. La météo est optimiste et nous informe que le système de beau temps devrait rester jusqu’à jeudi prochain. C’est regrettable que notre visite n’ait pu profiter de ça, quoique la semaine a été belle quand même, mais bon ! On ne contrôle pas ça, malheureusement.
Hier, nous avons fait un saut à la plage de Fort Myers qui était bondée, comme à l’habitude. Arrivés tôt, avec notre lunch dans la glacière, on s’est installé sous le parasol, les deux pieds bien ancrés dans le sable frais, pour colorer notre carcasse nordique. Juste en face de nous, une maman et son bambin d’à peine deux ans, s’amusaient à jouer dans le sable. À côté, une autre maman et sa fillette, un tantinet plus vieille, venait aussi profiter des chauds rayons de soleil en ce début d’après midi. On les observait tout en pensant à nos petits enfants, surtout Audrey-Anne, parce que la fillette était une vraie tornade. Une boule d’énergie qui demande à elle seule, un gardien ou une gardienne avec des capacités athlétiques certaines. Ouf ! Ça en déplace du sables ces petites bombes.
Louise joue de chance encore une fois et rafle 30$ au bingo. Ce qui porte ses gains saisonniers à 79$. On est loin de couvrir les dépenses du voyage mais au moins, elle joue avec l’argent de la salle. C’est un quatrième gain pour elle et je crois bien que les concurrents américains sont à la veille de la lancer dans la piscine. Pour le moment, ils se rapprochent en songent même à s’asseoir à sa table, histoire de profiter de son aura de chance.
Aujourd’hui, petit tour de camion pour explorer Port Charlotte, à 45 minutes au nord de notre camping. Nous visitons le Harbor Lakes RV Resort, de la chaîne Encore, où séjournent une clientèle québécoise à 50% durant les mois d’hiver. Ce qui nous étonne, dès qu’on s’y promène, c’est la largeur des rues. Sans blague et sans exagération, elles sont plus larges qu’une autoroute à deux voies. C’est hallucinant et ça donne un panorama dégagé au maximum. Ma caravane, jumelé au camion, fait 50 pieds et je suis sûr que stationné en travers de la rue, je n’obstrue même pas le passage.
Que dire des terrains. Les plus petits sites, les standard, font 70 pieds sur 35 et la catégorie suivante, qu’on nomme premium, mesurent 80 pieds par 40, alors que la catégorie supérieure, baptisée elite, offre une plateforme de béton assez vaste pour stationner le véhicule récréatif et son auto ou véhicule tracteur. Comme tous les RV Resort américains, on y trouve beaucoup de maisons de parc disponibles pour achat ou location. La propreté des lieux ne fait pas défaut.
Les services, la documentation et l’accueil sont bilingues et un commis francophone est en devoir pour la clientèle québécoise. Pour le reste, cela s’apparente à notre camping, puisque c’est le même groupe, Equity Lifestyle, qui en fait la gestion. Même les activités communautaires sont à l’image de ce que nous vivons présentement. Finalement, un canal fluvial ceinture le camping et ajoute un sentiment de quiétude. Le secteur regorge de bons restaurants et de tous les services et commerces de proximité. C’est un camping qu’on ajoute définitivement à notre liste de coups de cœur et qui vaut le détour. Vous trouverez des images dans l’album.
De retour au camping, après un bon souper, c’est l’heure de la pétanque puis, on profite de la soirée chaude pour admirer un ciel noir tout étoilé, avec une belle grosse lune toute pleine et d’une blancheur si intense, qu’elle éclaire les alentours. C’est l’été ou l’hiver ??? Ici c’est l’été, mais en hiver.