In Memoriam, Pauline Geoffrion, 1951-2011

Le mauvais sort continue de s’attaquer à mon entourage. Ce matin, à 6h55, ma belle-sœur Pauline, que j’aimais taquiner, s’éteignait doucement des suites d’un féroce cancer du poumon. Elle avait 60 ans. Malade et affaiblie depuis le printemps, elle laisse un grand vide auprès de ses proches, parents et amis, dévastés par l’incompréhension de cette fatalité. C’est arrivé trop vite !

Évidemment mes premières pensées vont vers Gilles, son conjoint, ainsi que leurs deux fils Martin et Michel, les conjointes et leurs deux petits-enfants qui viennent de perdre leur pilier, ainsi qu’à toute la grande famille. Je veux leur assurer de notre soutien, Louise et moi. Que le temps apaise leur peine et qu’ils sachent que de là-haut, elle leur donnera la force de poursuivre leur chemin.

À soixante ans, elle mordait dans la vie et c’est ce que je veux me souvenir de cette femme attachante qui appréciait la vie et le bien-être des siens. Elle aimait tellement placoter au téléphone qu’il fallait l’arrêter. Et même si elle n’était pas mondaine, elle aimait le monde. Qui ne se rappelle pas sa dent sucrée qui ne pouvait résister à l’attrait des beignets ou des succulentes pâtisseries? C’était ça notre Pauline qu’on aimait appeler affectueusement Popo.

Aujourd’hui, alors qu’elle file avec les anges, elle accède à la vie éternelle, celle dont on ne revient jamais physiquement. Ma chère Popo, tes souffrances sont terminées et tu peux commencer ta mission de veiller sur nous et nous guider, en attendant les retrouvailles. Entretemps, profites-en donc pour faire la jasette avec ceux et celles qui t’ont précédés… Depuis le temps qu’ils t’attendent, ils ont sûrement des choses à te raconter.

Tu nous manques déjà !

Vous en pensez quoi ?