Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
Janvier suit lentement son cours au pays des gougounes. Contrairement aux mois de janvier précédents, la température est clémente. Les journées froides sont espacées et même éparses. En contrepartie, si quelques nuits frisent le point de congélation, le confort de nos chaumières ont tôt fait de nous procurer d’excellentes nuits de sommeil. Entre 45 et 60°F la nuit, ça s’endure facilement. Mis à part quelques légères gouttes de pluie, une nuit de la semaine dernière et qu’on n’a même pas vu, c’est le soleil depuis notre départ du Québec. Les prévisions météorologiques, qui s’étendent jusqu’à vendredi prochain, demeurent au beau fixe.
Les sites trouvent graduellement preneurs. Les floridiens utilisent leurs campings comme nous et on en voit s’installer pour un seul weekend. De mon côté, j’essaie de nettoyer l’extérieur de la caravane entre les randonnées à vélo, les parties de pétanque, de billard et les visites de courtoisie pour souhaiter d’agréables séjours aux snowbirds qui arrivent. Après huit ans, on commence à connaître du monde ici. Rien ne presse et on a tout notre temps. Entre deux coups de chiffons, on ouvre une bonne frette bien givrée et on relaxe.
Les québécois continuent leur chasse aux aubaines pour devenir résidents en faisant l’acquisition de jolies maison de parc. Plus d’une cinquantaine de concitoyens ont fait le grand saut profitant de la dévaluation immobilière américaine qui perdure ainsi que le vieillissement des résidents actuels. Beaucoup d’aînés vivent ici et plusieurs dépassent largement les 80 ans bien sonnés. Très récemment, une maison a même trouvé preneur pour une centaine de dollars. Oui oui, vous avez bien lu… une centaine! Certes, des rénovations sont nécessaires, mais avouez que c’est l’aubaine du siècle, avec un risque plus que minime.
En début d’article, vous voyez la photo d’un tatou, croisé au hasard d’une randonnée de vélo, la semaine dernière. Les sous-bois regorgent de ces mangeurs édentés de fourmis, d’insectes et de larves et il n’est pas rare de trouver des petits alligators près des ruisseaux et plans d’eau qui passent sous les ponceaux des routes un peu partout. Gilles a même aperçu une tortue de bonne taille près d’un terrain habité. Elle regardait, insouciante, passer la circulation. Il faut garder les yeux ouverts pour ne rien manquer de ces petites bestioles.
Finalement, aujourd’hui, se tenait notre premier tournoi de pétanque. Je vous en reparlerai plus en détails demain.
La belle vie quoi! Ici on gèle en masse, une petite neige tombe doucement en attendant un autre 15 cm. de neige mêlé de pluie verglaçante pour ce soir. L’hiver est bel et bien arrivé.
À la r’voyure ….
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