Le pétrole franchit des nouveaux sommets à la pompe

1,54$ pour un litre d’essence régulière à Montréal, c’est devenu la réalité. Le seuil psychologique du 1,50$ est largement dépassé. Comment ça se fait? Probablement que votre explication est aussi bonne que la mienne et ça fait belle lurette que je n’en cherche même plus. Encore une fois, on fouillera un peu plus dans nos poches, sans rouspéter.

Ça me fait bien rire, lorsque je passe devant la première station de service à augmenter ses prix, et que des consommateurs sont bien installés devant la pompe pour faire le plein. Il vont faire des pieds et des mains pour payer deux cents de moins pour un paquet de gommes mais ils ne feront pas deux coins de rues pour payer moins cher leur litre d’essence. Quand prendrons-nous conscience que nos comportements sont directement liés à ces augmentations. Il faut les changer collectivement. Faire en sorte de consommer moins de ce précieux liquide.

On ne change pas nos habitudes de rouler moins vite, de concentrer nos courses sur un même trajet. Qui prend la peine de vérifier régulièrement la pression des pneus, de faire un entretien régulier de son véhicule. D’éviter de freiner en catastrophe, à la dernière minute ou de démarrer en trombe. Ce sont tous ces petits gestes qui, à long terme, vont faire en sorte de limiter nos visites à la pompe, par conséquent créer des surplus chez les détaillants et freiner les hausses.

Il faut abandonner les gros VUS et favoriser les petits véhicules moins énergivores, les voitures hybrides ou carrément électriques. Si on veut qu’ils deviennent abordables, il faut créer une forte demande. Même si ces dernières sont plus dispendieuses, l’amortissement est à plus long terme, comparativement aux visites à la pompe qui sont beaucoup plus fréquentes.

Ce qui me désole, c’est de voir que dans l’opinion publique, les sondages révèlent que les consommateurs ont fixés à 1,80$ le seuil à partir duquel ils entendent modifier leurs habitudes de consommation et envisager d’acheter des véhicules plus économiques et peu gourmands. Malheureusement ça, les pétrolières le savent.

Vous en pensez quoi ?