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À chaque fois où l’augmentation du prix de l’essence à la pompe fait un bond spectaculaire et indécent, c’est Carol Montreuil, Vice-président à l’Institut Canadien des Produits Pétroliers (ICPP) qui «vulgarise» les reportages des différents médias. Je ne sais pas pourquoi on le consulte, parce qu’on connaît d’avance ses excuses pour justifier l’arnaque que les grandes pétrolières nous font subir. C’en est rendu une farce, seulement de le voir tricoter avec ses phrases savantes. Ça frise même le vaudeville.
D’abord, il est mal placé pour être objectif, puisqu’il représente justement les pétrolières. Selon lui, nous sommes très chanceux de payer seulement 1,54$ le litre alors qu’il devrait se vendre beaucoup plus cher. Toute une chance pour nous, les éponges. À chacune des questions posées, il affirme que c’est parfaitement normal, y allant d’une explication difficile à vérifier, et de son cru. Avec une telle affirmation, il faut s’attendre à ce que les prix continuent de grimper.
Ce n’est pas la faute des pétrolières ce qui se passe. Même si elles vont ironiquement nous narguer avec des profits nets de plusieurs milliards de dollars, la raison est ailleurs et dépend de tout, sauf de ceux et celles qui empochent de faramineux pétro-dollars. Comment expliquer le fait qu’à Valleyfield, le prix sont inférieur de 23 cents le litre, à celui de Montréal? À peine une heure les sépare. Il a une réponse toute faite et toute à fait normale, mais tordue. Il a beaucoup d’imagination le monsieur. En fin de compte, c’est toujours le même qui paie, le consommateur qui n’a aucun recours. On les connaît ses réponses.
Au lieu d’interroger Carol Montreuil, il faut consulter le vrai monde, le vox-pop; celui qui est pris en otage et abandonné par ses propres gouvernements qui taxent à outrance tout ce qui consomme du carburant. La vraie vie des gens qui ne contrôlent rien mais qui permettent aux dirigeants des grandes pétrolières de s’en mettre plein les poches et de mener des vies de pachas. On aurait alors de vrais témoignages de vies au lieu d’explications farfelues d’un représentant des pétrolières, et mandaté pour justifier l’injustifiable.
Et sans compter que lorsqu’on subit des hausses de carburant, nous sommes tellement dépendant du transport routier que ce sont tous nos achats qui s’en ressentent, à commencer par les articles d’épicerie.
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C’est l’évidence même que le seul rôle de Montreuil, c’est d’être le faire valoir des pétrolières, lesquelles ne se gênent plus pour contrôler la vie de la population. Et les médias embarquent les 2 pieds dans ce piège. Pourquoi Shell a-t-elle refusée de vendre sa raffinerie de Montréal ? Elle ne faisait certainement pas de profit en procédant à son démantèlement.
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