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Doit-on publiciser les détails nominatifs des prédateurs sexuels, diffuser partout leurs lieux de résidences? C’est la question qui est sur toutes les lèvres, depuis que le Journal de Montréal en a publié une enquête dernièrement. Je ne crois pas, du moins en rendant public tous les renseignements à leur sujet. Ce n’est pas parce que c’est permis dans certains états américains, qu’il nous faut faire de même. Avec tous les fous qui se promènent armés, au pays de l’Oncle Sam, ça ne prendrait qu’une tête fêlée, et il y en a, pour se faire justice lui-même. Est-ce qu’on envisage pareil résultat?
Je conviens que les actes commis par ces prédateurs sexuels sont horribles et souvent, dépassent l’entendement, mais les jeter dans la fosse aux lions ne règlerait pas la question. Dès qu’une personne est accusée par un tribunal criminel, cela devient du domaine public, et son identité la devient. Il existe présentement un registre des délinquants sexuels réservés au services de police, alors comment rendre l’information plus fluide et disponible, dans un souci de prévention?
Je suis d’avis que les noms et photos de ces prédateurs devraient être connus et diffusés publiquement, en y ajoutant la ville où ils demeurent. Cependant, au-delà de ces informations et afin de prévenir les règlements de comptes d’un parent fou de rage et incontrôlable où d’en venir au lynchage, les données devraient servir aux seuls services de police afin que les patrouilleurs puissent exercer une surveillance accrue et serrée, dans le cadre de leur patrouille quotidienne. Il faudrait aussi que le législateur prévoit imposer une sanction de castration pure et simple, envers les prédateurs sexuels notoires et reconnus incurables.
C’est évident qu’un crime du genre interpelle toute personne normale et ça l’est encore plus quand on est parent. Mais n’oublions pas que comme tel, nous avons une responsabilité de surveiller nos enfants sans relâche, de prévenir leur vulnérabilité, principalement dans les parcs et cours d’école. Ces lieux de prédilection sont des terrains de chasses prisés et fertiles pour tout prédateur sexuel. Malheureusement, je m’interroge encore sur le fait que des enfants de moins de 10 ans, se baladent encore sur leurs vélos dans le crépuscule de la nuit, sans la vigilance des parents occupés ailleurs. C’est une façon de les jeter dans la gueule du loup, d’appâter l’irréparable.
Après les prédateurs sexuels, ce sera qui? Il ne faudrait pas revenir à l’époque du far-west où une corde et un arbre faisaient office de procès et de sentence.