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On a beau se dire que les chaudes températures ne tarderont pas, que l’hiver est définitivement derrière nous, force est de constater que ce foutu printemps tarde à prendre sa place. Il fait encore un froid cinglant qui nous rappelle implacablement qu’il y a à peine douze jours, les bermudas et tenues estivales étaient de mise. Et le vent ! Vous avez vu ce vent à écorner un bœuf ! Déguelasse ! Foutaise aussi qu’une fois Pâques passée, le temps se réchauffe substantiellement. Et la marmotte ! Elle est où cette mythique marmotte ? Probablement dans son terrier à peser constamment sur le bouton snooze de son réveil, parce qu’il fait un temps à ne pas mettre le nez dehors.
Mis à part la joie de revoir nos proches et les petits-enfants avec leur bonjour de 20 secondes avant de retourner jouer avec leurs amis, le retour au Québec se fait dans la morosité. C’est plus difficile cette année. On prend beaucoup plus conscience du coût de la vie ici, qu’au pays de l’Oncle Sam. Le mot TAXE, qui était disparu de nos discours des six derniers mois, nous a frappé en plein visage dès que nous sommes passés à la caisse du supermarché. Tout est exorbitant. Au Costco, on reluque les téléviseurs et leur taxe inutile de recyclage de 42,50$ nous force à renoncer à l’achat, pour remettre ça à l’hiver prochain, au sud. Même avec le taux de change, on économise beaucoup.
Au Harvey’s du coin, où on casse la croûte durant la maudite chute de neige, deux trios viennent nous gober plus de 21$. En comparaison, le même repas chez Steak ‘N Shake n’aurait pas dépassé 12$. Moi, c’est choses là ça me désole au plus haut point. Prenez l’essence; à Champlain, tout juste avant de franchir les douanes de Lacolle, le gallon d’essence régulière se vendait 3,789$, soit 1$ le litre. Chez-nous, à 40 minutes de là, c’était 1,36$ le litre. Tout ça a un dénominateur commun; les maudites taxes que nos ouernements se plaisent à nous imposer, sans qu’ils ne dégraissent leur propre cour. Démoralisant au point où je suis moins critique à l’égard du travail au noir. On a beau être droit dans tout, il y a des limites quand cette droiture nous fait passer pour des idiots.
N’ayez crainte, je ne suis pas dépressif, loin de là. Je passe mes frustrations à travers cet article qui vaut bien n’importe quelle thérapie. Ce n’est qu’une question de temps avant que je retrouve mon optimiste habituel. Si le soleil veut bien réchauffer Dame nature ça aiderait !
Hier soir, nous étions invités à la soirée anniversaire de Charles Morier. Pour l’occasion, nos amis Louiselle et Jean-Noël nous accompagnaient. À ceux et celles qui suivent ce blogue régulièrement, vous aurez reconnu en Charles notre Jean Rafa national, amant et organisateur de la pétanque, qui célèbre aujourd’hui même son 75e anniversaire de naissance. Avec sa verve habituelle, ce septuagénaire qui refuse de vieillir, ne pourra jamais devenir sénateur, mais aurait sûrement fait un excellent politicien, par sa prestance. Reconnu pour sa jovialité, sa bonne humeur et sa diplomatie, les tournois de pétanque manqueraient aux snowbirds de Pioneer Village, s’il n’était pas là. Et nous sommes extrêmement chanceux qu’il se soit acheté une maisonnette en Floride avec sa charmante épouse Hélène, parce qu’ils sont voués pour plusieurs années encore, à occuper leur nouveau nid douillet et coquet parmi nous. Évidemment, si la santé leur permet, mais de ce côté, ils semblent en excellente forme. Et, comme dirait Charles… -Bin, c’est ça ! Une chaleureuse soirée réussie auprès des siens, entourés de parents et d’amis, dont une quarantaine venue de nos quartiers d’hiver, au pays des gougounes, des pick ups et de la taxe à 6%. Encore une fois, bon anniversaire Charles.
Bien oui ! Nous aussi on a constater les coûts. Donc on économise a passer nos hivers en Floride.
Bonne fête Charles. On compte sur ton sourire et ta disponibilité une autre année. Bravo
Pierre et Suzanne
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