Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
Nos Canadiens font maintenant face à l’élimination, après un dramatique revers en prolongation, dans le quatrième match de leur série contre les Senators d’Ottawa. Dans une division où le jeu est de démolir l’adversaire, il aura perdu de précieux guerriers en Eller, Prust, Gionta et finalement Price. La rumeur veut que Pacioretty soit également amoché. Les carottes sont cuites et il faudra tout recommencer à l’automne. La plus dure leçon aura été de découvrir qu’un match dure 60 minutes.
Après 40 minutes de jeu, tous les espoirs étaient encore permis. Mais voilà que la vieille maudite habitude de domper la rondelle à l’autre bout et de jouer une défensive à outrance a coûté la victoire. N’a-t-on pas dit que la meilleure défensive c’est l’attaque ? Alors pourquoi s’écraser en troisième période et laisser travailler l’adversaire à sa guise. Comment peut-on espérer la victoire avec quatre maigres tirs dans ce dernier vingt. Le but controversé de Zibanejad a cloué le cercueil définitivement. Contrairement au célèbre but d’Alain Côté, il n’était pas bon ! Toronto en a décidé autrement.
Cette série aura été coûteuse dans toutes les facettes du jeu. On s’est fait surclasser aux points et aux poings. Il faudra bien faire un examen de conscience pendant les vacances et se débarrasser du bois mort. Il faut des hommes forts, costauds et capable de jouer au hockey pour mettre un peu plus de muscle dans cette équipe pour protéger nos petits joueurs.
Je donne une mauvaise note à Michel Therrien qui, contrairement à son habitude, n’a presque pas utilisé nos jeunes recrues durant cette fatidique troisième période, préférant couper son banc et faire confiance aux vétérans. Pourtant, ce sont des vertes recrues de l’adversaire qui nous fait le plus mal dans cette série. Non ! Si les miracles existent, ce sera pour une autre fois. Nos Glorieux ne referont pas le même coup qu’en 2010 face aux Capitals de Washington; gagner la série après avoir tiré de l’arrière 1-3.