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Trois jours sans publier à cause la morosité de toute cette pluie qui vient perturber le quotidien de beaucoup de monde, et du syndrome de la page blanche. De plus, quand le vent se met de la partie, on se surprend à se demander si Dame nature ne s’est pas trompée de saison. Le patio de dalles que je suis en train d’aménager est en mode latent. Les routes sont désertes et la météo devient le sujet de l’heure. Dans mes travaux au camping, rien ne bouge ou ne progresse, si ce n’est que je peux quand même terminer l’installation des accessoires électriques dans le gazébo. Quoi qu’il en soit, le temps se prête pas mal plus aux pyjama et pantoufles devant le foyer, à regarder un ou des bons films.
Ce qui m’amène à vous parler de sécurité routière et par le biais, à tout l’argent que la Société de l’Assurance Automobile du Québec investie dans ses publicités chocs, dont la dernière, à mon humble avis, est un fiasco total et qui n’a pas vraiment d’impact incitatif à demander au conducteur de ralentir. Je suis blasé qu’on rejette toujours la faute sur les conducteurs et les passagers, alors que la SAAQ s’interroge rarement sur ses propres responsabilités et n’en fait pas trop état. Il me semble que la signalisation routière, autant que le traçage des lignes sur la chaussée qui délimitent les voies de circulation, mériteraient qu’on y mette un peu de fric en recherche et développement, pour rendre la conduite automobile plus sécuritaire.
Hier soir, alors que je circulais sur la route balayée par l’averse et dans un décor des plus sombres, j’avais beaucoup de difficulté à voir les lignes blanches qui m’indiquait la voie. Les phares des véhicules que je rencontrais mêlés à la pluie et à la noirceur du pavé, m’obligeait à me concentrer davantage pour déceler mes repères. Si on jumèle à ce tableau les déficiences marqués des luminaires à des endroits stratégiques et c’est sans compter les lignes effacées par le temps, qui mettent une éternité à être repeintes, force est d’admettre que tous les ingrédients sont en place pour provoquer un accident. Ajoutez-y la fatigue du conducteur et d’autres facteurs impondérables et vous avez un cocktail explosif.
Il suffit de circuler sur les routes des états américains du sud pour constater l’efficacité des réflecteurs insérés sur le lignage des voies, que l’on peut voir aussi loin que la portée des phares. En pleine obscurité, avec ou sans la pluie, on se sent en confiance en voyant défiler ce ruban lumineux sans fin. Pourquoi c’est impossible ici ? Pourtant, sur un pavé neuf, on colle des petits réflecteurs en guise de balise avant l’opération de traçage et ça fonctionne. Vous me direz qu’à cause des niveleuses en hiver, c’est impossible et je trouve l’excuse assez faible. Alors il faut trouver une solution; encastrer le réflecteur ou tout simplement, utiliser une peinture réfléchissante sur une longue distance, que la pluie n’affectera pas. Je n’ose croire qu’une solution aussi simpliste n’existe pas.
Au lieu des vidéos chocs qui ont leurs limites à passer des messages et qui coûtent des millions de nos dollars, il serait plus que souhaitable que la SAAQ s’attaque à ce problème parce que c’est sa responsabilité de livrer un réseau routier sécuritaire, en faisant sa part pour qu’il soit plus que performant en toute circonstance. Et je vous fait grâce des trous et nids de poule, mais ça c’est une autre histoire qui prendrait tout un paragraphe.
Bien d’accord avec toi, ici aussi dans ma chère ville on est bientôt arrivé au mois de juin et les lignes de l’artère principale n’ont pas encore été refaites. Est-ce que quelqu’un ne pourrais pas inventer une sorte de peinture qui résisterait à notre cher hiver québécois?
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Je pense la même chose.Monic
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À l’heure où on s’interroge sur nos infrastructures routières, l’emphase est mise sur les ponts, viaducs et tunnels mais il y a un aspect dont on ne parle pas; le traçage des lignes sur la chaussée. Quand ces lignes sont effacées par le temps elles tardent à être repeintes et même lorsque c’est fait, c’est une attention de tous les instants de circuler le soir, sous une pluie torrentielle.
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