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À la fois émouvante et troublante, la confession qu’a livré le hockeyeur professionnel Guillaume Latendresse, victime de sévères commotions cérébrales dans sa courte carrière, lors de l’émission l’Antichambre diffusée ce dernier mercredi à RDS. À l’aube d’une possible retraite forcée, à seulement 26 ans, il a levé le voile sur l’enfer de ce fléau qui est une véritable hécatombe à travers la Ligue Nationale de Hockey. Devant des panelistes sans voix, il a décrit ses symptômes tels qu’il les subit depuis 18 mois; maux de têtes, irritabilité, insomnie, troubles de la vue, toutes corroborés par Sylvain Guimond, spécialiste en la matière.
Une telle déclaration ramène les pendules à l’heure sur les mémérages véhiculés quant à sa carrière et ses changements d’équipes. C’est triste de voir un talent reconnu, mettre fin abruptement à une carrière prometteuse, à cause d’un manque flagrant de respect entre joueurs et dirigeants de cette ligue. Des gestes de violence qui serait condamnables devant une cour de justice criminelle, s’ils étaient portés à l’extérieur d’une patinoire. Dans cette ligue, on ne punit pas le geste de manière significative, voire répressive.
Jadis, les super vedettes de ce sport rapide, pouvaient espérer faire carrière jusqu’à 40 ans et même plus. Aujourd’hui cette limite est reculée à 30 ans pour beaucoup d’entre eux. Ça tombe comme des mouches avec de solides coups portés à la tête dans un dessein de blesser l’adversaire, de le neutraliser sans retenue, souvent dans un scénario de vulnérabilité. La sentence du comité de discipline équivaut à un coup de baguette sur les doigts. Rien de dissuasif ! Pendant ce temps, Gary Bettman se promène, la gueule fendue jusqu’aux oreilles, en répétant que son sport se porte bien. Il est malade ce sport, rongé par un cancer incurable et qui, tôt ou tard, nous livrera une mort en direct à la télé, provoqué par un coup salaud fatal.
La LNH joue à l’autruche et un jour viendra où elle devra rendre des comptes. Si les bagarres entre hommes forts consentants peuvent, à la limite et dans un contexte particulier, pimenter un match électrisant au moment où les esprits s’échauffent, des coups portés directement à la tête dans toutes autres circonstances sont définitivement à bannir. Avec la technologie des vidéos d’aujourd’hui, il est facile et sans équivoque de voir le geste et de porter une sanction sur le champ.
Selon moi, si on veut enrayer ce fléau, il faut imposer un remède de cheval : 40 matchs de suspension pour une première infraction, une saison de suspension pour une récidive et une expulsion à vie pour une troisième infraction. C’est drastique mais c’est le seul moyen de combattre ce parasite, de redonner au hockey ses lettres de noblesse et d’enrayer cette gangrène qui handicape une jeunesse prometteuse. N’a-t-on pas banni à vie Pete Rose du baseball majeur pour une affaire de pari ? C’est un monde de différence et surtout, de conséquences.
Oui j’espère que quelque chose sera fait afin que les jeunes comme notre petit-fils PO puissent s’amuser sans risque pour leur vie!
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