Salmigondis

SalmigondisLa mairesse de Ville Mercier en rajoute
C’est rafraichissant de voir des politiciens responsables, gérer des finances publiques comme si c’était leurs propres deniers. La mairesse et les élus de Mercier en ont rajouté cette semaine, en gelant leur propre salaire pour l’année 2014, renonçant à l’augmentation de 2,3% prévue, avec une remise en question chaque année par la suite. Son salaire étant de 20 000$ supérieur au maire de Beauharnois, une ville comparable, la mairesse et son conseil de ville ont aussi revu à la baisse, les futures allocations de départ et de transition, ne tenant compte que des fonctions municipales de sa ville. Un exemple à suivre mais qui, malheureusement, ne le sera pas.

Péage sur le futur pont Champlain
Le ministre fédéral Denis Lebel, s’entête à vouloir imposer le péage sur le futur pont Champlain qui, disons-le, est un pont de remplacement. Pendant ce temps, on apprend qu’il en coûte 5 millions par année pour entretenir l’éléphant blanc de Mirabel, depuis 10 ans. On prend d’une main pour donner de l’autre. Du vrai gaspillage qui prouve une fois de plus, qu’avec l’argent des CONtribuables, on dépense sans compter. Rasez ce douloureux souvenir de Pierre-Elliot Trudeau et prenez l’argent de l’entretien pour compenser le péage du pont. Il me semble que ce n’est pas compliqué. Justement c’est trop simple pour ceux qui, de leur tour d’ivoire, nagent dans l’abondance et qui sont déconnectés de la réalité.

Un chercheur québécois fait une percée importante
Au chapitre des bonnes nouvelles, il faut souligner la découverte du jeune chercheur québécois de 20 ans, David Drouin, qui aurait trouvé qu’un savant mélange d’huile de cannelle et de probiotiques aurait le potentiel d’aider un jour, au traitement des infections à l’E. Coli et même à les prévenir. Si cette découverte n’est qu’à ses premiers balbutiements, on peut dire que c’est prometteur. On n’a qu’à se rappeler les intoxications graves du mois dernier dans un restaurant de Montréal, pour se rendre compte de l’importance d’une telle découverte. En plus, c’est un génie de chez-nous, dans notre propre cour, qui en est l’auteur. Ça vaut la peine d’être souligné.

Une solide raclée
Le combat Buté-Pascal est déjà chose du passé et c’est toute une leçon de boxe qu’a servi Jean Pascal. À 34 ans, j’ai l’impression de Lucian Bute, même s’il en un bon encaisseur et sans subir le KO, a fait le tour de sa carrière de boxeur et qu’il doit s’arrêter. Par contre, je pense que la motivation n’y est plus et que tôt ou tard, le chant du cygne vous frappe en plein visage. Vient un moment où tout boxeur trouve son waterloo parce qu’il y aura toujours un aspirant qui vous détrônera. Les films de Rocky sont de la fiction et la réalité est toute autre. J’ai regardé les faits saillants du combat, par curiosité parce que je ne suis pas très friand d’un sport, comme les combats ultimes, où l’objectif est de démolir l’adversaire à coups de poing sur la gueule. Tenant compte des conséquences des commotions cérébrales qu’on connaît, c’est courir à une fin de vie précoce, avec des déficiences cervicales évidentes et inutiles. Par contre, l’entraînement d’un boxeur est quelque chose qui m’a véritablement impressionné.

Vous en pensez quoi ?