Et si le peuple américain osait?

TrumpLes élections présidentielles américaines sont encore loin et voilà que l’arrivée du milliardaire Donald Trump y met du piquant. Faut dire que le coloré bonhomme n’y va pas de main morte avec ses déclarations et jugements fracassants et nul doute qu’il ne fait pas de politique pour le cash. Serait-il, comme certains CONtribuables, écœuré de l’inertie des hommes politiques dans les différents dossiers de la nation? Est-ce qu’il serait exaspéré par la langue de bois des politiciens de carrière? Qu’a-t-il à gagner mis à part de faire un grand ménage dans le pays et faire ce que ses prédécesseurs n’ont pas eu le courage de faire; mettre les pendules à l’heure!

Les sondages le démontrent et il ne cesse de prendre une confortable avance sur ses adversaires à l’investiture républicaine. Et si le peuple américain décidait et osait lui faire confiance au point d’en faire un président nouveau genre? Après tout, il a sûrement fait fortune en prenant de bonnes décisions d’affaires. Il serait peut-être temps qu’on donne la chance à un puissant financier de gouverner le pays d’une manière différente d’un politicien de carrière. Avec de bons conseillers, il pourrait rendre de précieux services à ses concitoyens et qui sait, provoquer une révolution économique prospère. On pourrait assister à la fin du politically correct.

PKP4Je fais le même parallèle avec le Québec et Pierre-Karl Péladeau, un financier et homme d’affaire puissant et prospère qui amène une nouvelle approche de la politique. Maladroit? Un peu mais il faut bien commencer quelque part. Dès qu’il ouvre la bouche, ses adversaires montent aux barricades et brandissent le spectre du conflit d’intérêts. On le voit dans le dossier de l’amphithéâtre de Québec. Dès qu’il ose émettre une opinion, le fantôme de Québécor fait trembler les adversaires politiques. PKP représente une menace pour les politiciens de carrière, les champions du laisser-aller et de l’inertie devant les primes qu’ils attribuent sans compter. Il faut écrire l’histoire et prendre le tournant comme en 1976 alors qu’on nous prédisait les pires atrocités si un gouvernement souverainiste prenait le pouvoir. Un gros coup d’épée dans l’eau et on connaît la suite.

De grands chefs et premiers ministres ont essayé de faire prospérer le Québec. Mis à part la révolution tranquille de Lesage et le meilleur gouvernement que le Québec ait connu depuis les 50 dernières années, celui de René Lévesque en 1976, très peu y sont parvenus. Quand on regarde comment va le Québec d’aujourd’hui, un puissant et insatiable collecteur de taxes, un homme avec une vision d’affaires ne ferait pas pire. Après avoir tout essayé et tenté, c’est peut-être la solution; dans trois ans, changer la tendance comme nos voisins du sud et oser.

Vous en pensez quoi ?