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La Une
Le terrain loué, sur lequel notre caravane est installée en Floride, était occupé par un couple de québécois, Lise et Roger, jusqu’en 2020. La madame se faisait un plaisir d’entretenir un petit espace qu’elle avait aménagé pour embellir le terrain.
Et elle savait s’y prendre.
Un bougainvillier grimpant y était installé et trônait en maître sur son treillis avec sa parure de belles fleurs. Un petit palmier prenait racine tout à côté.
Je ne me souviens plus exactement de tout ce qu’il y avait de végétaux dans ce petit espace, mais c’était très joli. Je leur avais fait la remarque d’ailleurs.
Hélas, Ils sont retournés au Québec en début de pandémie et leur emplacement devenait disponible. Enfin, un site près de notre famille et amis. L’occasion était belle et invitante alors pourquoi pas le réserver pour la prochaine saison et même les autres à venir.
Chose faite, bien sûr !
Mais avant de quitter, Lise m’avait demandé de bien m’occuper de son jardin fleuri. J’ai acquiescé et voilà que cette pandémie est venue me mettre les bâtons dans les roues.
Hélas, à notre retour au pays des gougounes après vingt mois, le beau petit jardin, étouffé par la mauvaise herbe accumulée, agonisait. À l’évidence, il avait manqué de soins.
Le joli bougainvillier était dénudé. Quelques petites fleurs éparses, au bout de ses branches, tentaient de lui donner un petit regain de vie. Le palmier nain aussi avait changé d’allure, ses palmes jaunies, et lui aussi étouffé, vivaient leurs derniers moments.
Une fois élagués et désherbé, le palmier ne se ressemblait plus et on l’a enlevé. Le bougainvillier grimpant lui, était presque nu.
Je me suis alors mis au travail. J’ai agrandi et remodelé les bordures, retourné la terre, et planifié sa résurrection.
Un petit arbuste jaune et vert, dont j’ai oublié le nom, allait se placer juste devant le vide laissé au bas de la plante dénudée de ses feuilles, pour éventuellement le protéger.
Puis, il me restait à planter deux plants de bougainvilliers nains, pour donner à l’ensemble, une belle symétrie. Ensuite, l’engrais pour nourrir tout ça et laisser la nature s’accomplir. Et voilà ! Vous voyez le résultat sur les photos de cet article.
Étant un jardinier très ordinaire, j’étais fier de ma réalisation, et je me suis empressé de prendre quelques clichés pour les envoyer par courriel à madame Lise.
Sa réponse a été très positive. Elle a trouvé ça joli.
Bien sûr, avec le temps, ces végétaux vont grandir et fleurir abondamment… du moins je l’espère. Avant de retourner au Québec, je vais m’assurer de lui laisser suffisamment d’engrais pour me permettre de les retrouver en santé au retour, l’automne prochain.
Alors madame Lise, j’aurai rempli ma promesse !
338e jour de l’année
4 décembre 2021
On jase là…
En Afghanistan, des parents ont vendu leur fillette de 9 ans pour 2000 $ afin de la marier de force, à un vieux cochon de 55 ans. Race maudite ! Je me retiens parce que mes écrits pourraient dépasser ma pensée. Heureusement, elle a été sauvée.
Pensée et citation du jour
Il y a deux choix de base dans la vie : accepter les choses telles qu’elles sont, ou accepter la responsabilité de les changer.
Denis Waitley
Ça s’est passé un 4 décembre…
(1909) L’équipe de hockey Les Canadiens de Montréal voit le jour.
(1954) Ouverture du premier Burger King.
(1980) Deux mois après la mort du batteur John Bonham, les membres restant de Led Zeppelin annoncent la fin du groupe phare du rock des années 1970.
Merci de votre assiduité. – Passez une excellente journée !
En ce qui concerne les parents qui ont vendu leur fille, il faut bien admettre que si « nous » les bien pensants, étions nés en Afghanistan, nous aurions été capables de faire la même chose et même de trouver cela naturel. Aussi gardons-nous bien de juger de traditions autres que les nôtres car ces mêmes personnes, si elles venaient en Europe, seraient surement effarées de voir comment nous vivons.
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