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La Une
Les mots de passe sur les différents sites Web sont maintenant une plaie, s’ajoute à ça les obligations de changement au 45 jours au point où on ne sait plus lequel trouver pour déjouer les bandits et fraudeurs du net qui n’attendent que l’occasion pour vous hameçonner et usurper votre identité.

Nous, les francophones, on a cependant un léger avantage sur le reste de la planète anglophone qui domine sur Internet… ils ne comprennent pas et ne savent pas lire le français. Même certains francophones ont énormément de difficulté à écrire une phrase de 10 mots sans faire cinq fautes.
Alors, dorénavant, pourquoi ne pas changer nos mots de passe pour des phrases de passe. On pourrait prendre quelques mots comme : les paroles de chansons, citations, poèmes, peu importe et même y glisser un mot anglais. Par exemple : « Prendre un p’tit coup c’est agréable » pourrait devenir « Prendre1ptitcoup7nice! », vous avec une lettre en capitale (P), au moins un chiffre (1-7), un signe de ponctuation (!) et un mélange des langues avec un mot en anglais (nice).
Selon le site d’analyse de mots de passe How Secure Is My Password? | Password Strength Checker (security.org), il faudra environ trois octillions d’années à des pirates informatiques pour le deviner… Autant dire qu’ils n’y arriveront jamais !
CE QUE L’AVENIR NOUS RÉSERVE
Pour faciliter l’authentification, Apple, Google, Microsoft et plusieurs autres grandes entreprises technologiques se sont entendues sur un système clé d’accès (Paskey), basé sur un protocole appelé FIDO.
Le principe est simple : une fois qu’on se connecte à un appareil, il n’est plus nécessaire de s’identifier de nouveau. Pour s’identifier à notre appareil, il n’y a qu’à utiliser un mot de passe, notre empreinte digitale ou la reconnaissance faciale (comme le FaceID d’Apple).
Si on visite un site, on sera reconnu sans avoir à taper de mot de passe. C’est plutôt une signature électronique emmagasinée dans notre appareil qui sert à nous identifier automatiquement. Plus facile et presque magique !
Si on change d’appareil, on pourra s’identifier d’un seul clic en approuvant la connexion dans un message qui apparaîtra dans notre téléphone ou notre tablette. C’est beaucoup plus simple !
Source : Pascal Forget, revue Le Bel Âge, avril 2023, p68
168e jour de l’année
Samedi, 17 juin 2023
On célèbre aujourd’hui…
LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION ET LA SÉCHERESSE
Une année de plus sur le chemin de la vie pour…
Robert Farrese
Bon anniversaire !
Pensée et citation du jour
Pour entrer dans le secret des choses, il faut d’abord se donner à elles.
Simone De Beauvoir
Ça s’est passé un 17 juin…
(1932) Le bateau « Cymbeline » est dévasté par une explosion qui cause 29 morts. C’est le pire incident du genre à survenir dans le port de Montréal. L’explosion origine de la cale-sèche du « Cymbeline », un bateau dont l’équipage est britannique. Des ouvriers sont également à l’œuvre sur le bateau au moment de l’impact. Malgré la force du choc, 32 membres de l’équipage survivront.
(1962) Les détenus du pénitencier Saint-Vincent-de-Paul, mécontents de leurs conditions de détention, déclenchent une mutinerie, mettant le feu aux bâtiments à l’aide de kérosène et d’essence. La Police Provinciale, la GRC et finalement l’armée sont appelées à la rescousse. Les autorités de l’institution ne pourront reprendre le contrôle que plus de 24 heures plus tard. Les dommages sont estimés à trois millions de dollars.
(1972) Le scandale du Watergate commence lorsque, dans la nuit, des individus sont arrêtés dans l’immeuble du Watergate, au siège du Parti démocrate. Transportant du matériel d’écoute, ces hommes ressemblent plus à des agents secrets qu’à des cambrioleurs. Deux journalistes du Washington Post, Carl Bernstein et Bob Woodward, enquêtent pour démêler un écheveau compliqué dont tous les fils conduisent à la Maison Blanche, à travers le Comité pour la réélection du Président (CRP) de Richard Nixon.
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