Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
La Une
Souvent, les gens parlent de sentences bonbons, quelles ne reflètent pas la gravité des gestes, que les juges devraient être plus sévères. Mais plus que ça, qu’est-ce qu’on fait des détenus. Quand on apprend que des centaines sont libérés par erreur, on est en droit de se demander comment une telle aberration peut se produire, comment les victimes peuvent se sentir.
À preuve, je vous partage ce texte de l’Agence QMI, publié récemment dans le Journal de Montréal.
***

AGENCE QMI | Plus de 200 personnes qui étaient détenues dans des prisons québécoises – certains pour des crimes assez violents – ont été libérées per erreur au cours des huit dernières années, a appris le Globe and Mail après une demande d’information.
Plusieurs rapports d’incidents montreraient que le personnel correctionnel, les greffiers, voire même les policiers, auraient parfois confondu des détenus, mal calculé la durée des peines ou encore mal communiqué entre eux.
Ces fautes auraient mené à la libération prématurée de 175 prisonniers entre les mois de janvier 2015 et 2022, selon les documents obtenus par le quotidien.
DES CAS PLUS DIFFICILES
Vingt-neuf autres détenus auraient aussi été libérés avant la date prévue entre avril 2022 et mars 2023, a expliqué aux médias Louise Quintin, porte-parole du ministère de la Sécurité publique.
D’après le Globe and Mail, la plupart des fonctionnaires se sont rendu compte de leur erreur au cours de la journée de la libération. Mais pour d’autres, les fautes n’auraient pas été relevées avant plusieurs jours, voire même plusieurs mois.
Après avoir tenté d’établir le contact avec le prisonnier libéré ou ses proches, il serait parfois arrivé que l’ancien détenu se montre coopératif, mais ce ne fut pas le cas de tout le monde, d’après les documents.
Dans plusieurs rapports, il serait indiqué que les autorités étaient toujours à la recherche des détenus libérés lorsqu’ils ont été rédigés.
DES INFRACTIONS IMPORTANTES
Certains délinquants qui ont été libérés faisaient face à des chefs d’accusation assez importants.
Ainsi, en juillet 2021, un homme accusé d’agression, de harcèlement criminel et de séquestration dans un contexte de violence familiale avait été remis en liberté du centre de détention d’Amos. Il aurait cependant dû se diriger vers un centre de thérapie, a expliqué le Globe and Mail.
Ce n’est qu’un mois et demi plus tard, lorsque les autorités policières ont arrêté l’homme par hasard que l’erreur a été découverte.
Le bureau du procureur de la Couronne avait alors demandé une explication aux services correctionnels quant à sa libération.
Selon la porte-parole du ministère, « aucune infraction majeure n’a été commise par une personne libérée entre sa libération et la régularisation de sa situation ».
Pourtant, au moins un rapport montrerait qu’au moins un prisonnier aurait rendu visite à ses victimes après sa libération précipitée.
204e jour de l’année
Lundi, 24 juillet 2023
On célèbre aujourd’hui…
LES NOCES DE TOURMALINE DE FRANCINE ET GASTON DESPONTS. 52 ANS D’AMOUR !
On jase là…
Depuis le 20 juillet, les trottinettes électriques sont permises sous quelques conditions. À en voir défiler des centaines cette fin de semaine sur la Rive-Sud, tous les d’adeptes rencontrés n’ont compris que les mots « trottinettes permises’. La quasi-totalité ne portaient pas le casque obligatoire alors que d’autres se promenaient à deux sur la même trottinette. Les bicyclettes sont déjà délinquantes du Code de sécurité routière, voilà que les trottinettes s’y rajoutent. C’est peut-être le bon moment pour que des policiers augmentent leur surveillance et fassent respecter le Code. Il ne faut pas attendre que les morts ne se comptent plus.
Pensée et citation du jour
Il n’existe pas de meilleur exercice pour le cœur que de se pencher pour aider quelqu’un à se relever.
John A. Holmes
Ça s’est passé un 24 juillet…
(1534) Au nom du roi de France, Jacques Cartier prend possession du Canada.
(1943) Opération Gomorrah. Les pilotes britanniques et canadiens arrosent Hambourg de bombes la nuit et les Américains prennent la relève le jour. 9 000 tonnes d’obus sont lancées, 30 000 personnes sont décédées et 280 000 bâtiments furent détruits.
(1967) Charles De Gaulle lance son « Vive le Québec libre » du haut du balcon de l’hôtel de ville de Montréal.
Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !