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La Une
Un texte de Raphaël Pirro
Agence QMI | L’anglais monte au Québec, le français recule en Ontario, selon de nouvelles données du recensement 2021 dévoilées récemment.

Un pays, deux provinces, une tendance : l’anglais continue sa progression dans les foyers et les milieux de travail au Québec, tandis que le français poursuit son déclin en Ontario, révèlent des données de Statistique Canada dévoilées il y a quelques jours.
Au Québec, jamais la proportion de personnes disant pouvoir soutenir une conversation en anglais n’avait été aussi élevée.
Selon les données du recensement de 2021, dévoilées mardi dernier, plus de la moitié de la population québécoise (51,7 %) peut parler anglais, « un sommet historique », note l’agence fédérale.
Par contre, le nombre de Québécois incapables de soutenir une conversation en français a atteint 5,3 %, le chiffre le plus élevé depuis 1991 (5,5 %), année de l’élection du Parti Québécois (PQ) avec la promesse de tenir un deuxième référendum sur l’indépendance.
Selon l’analyste de Statistique Canada Nicolas Aucair, l’augmentation du nombre d’unilingues anglophones s’explique surtout par un ralentissement de l’exil des Anglo-Québécois vers les autres provinces à partir de la fin des années 1990, et non l’impact de l’immigration.
MILIEUX DE TRAVAIL
La progression de l’anglais se constate aussi dans les milieux de travail. En 2021, plus du tiers (35,4 %) des Québécois utilisaient l’anglais régulièrement au travail. Par rapport au recensement de 2016, il s’agit d’une hausse de 100 000 travailleurs utilisant l’anglais.
En Ontario, ce n’est pas un secret : le français est en recul.
Comme le note l’agence fédérale, le poids démographique des Ontariens en mesure de soutenir une conversation en français a chuté à 11,1 % « son niveau le plus bas en 50 ans ».
Au travail comme à la maison, le portrait du français reste fragile en Ontario.
« Chez les personnes ayant le français comme l’une de leurs langues maternelles, les deux tiers (66 %) parlaient cette langue à la maison au moins régulièrement ».
Autrement dit, 33 % des Ontariens qui ont le français comme une de leurs langues maternelles ne parlent pas la langue de Molière couramment à la maison.
Au travail, le français est utilisé de manière « prédominante » chez seulement 1,2 % des Ontariens occupant un emploi.
239e jour de l’année
Dimanche, 27 août 2023
On célèbre aujourd’hui…
LA FÊTE NATIONALE DE LA MOLDAVIE
En mémoire de…
STEVIE RAY VAUGHAN 1954-1990 – Auteur-compositeur-interprète et guitariste de Blues américain.
On jase là…
La « face de beu » de Donald Trump à la une du Journal de Montréal de vendredi, était déplaisante à regarder. Dire que ce gars-là pourrait être élu président des États-Unis, laisse présager un futur sombre et fragile pour cette nation. Les Américains sont rendus très bas pour élire et appuyer ce criminel. Il représente le chaos puisqu’il voudra régler des comptes s’il prend le pouvoir.
Pensée et citation du jour
Penser sans cesse à se mettre au travail ne labourera pas le champ.
Proverbe irlandais
Ça s’est passé un 27 août…
(1939) Le Heinkel He 178 fut le premier aéronef au monde à voler grâce à un moteur à réaction. Le réacteur qui le propulsait, le He S3 d’une poussée estimée à 500 kg, avait été réalisé d’après les recherches de Hans Pabst von Ohain. Le projet de ce moteur était supervisé et financé par Ernst Heinkel, le gouvernement nazi ayant refusé de croire, à travers de ce projet, au potentiel du moteur à réaction. L’avion était équipé d’un train d’atterrissage rétractable d’un type classique (deux roues au centre de l’appareil plus une roulette de queue). Les militaires ne furent pas plus attirés par un tel avion, dans un premier temps.
(1983) Tim Raines, des Expos de Montréal, frappe trois coups de circuit contre St-Louis et devient le premier joueur de l’histoire de la ligue majeure à avoir cogné au moins 70 coups de circuits et à avoir volé 70 buts en une saison.
(2002) Après 37 ans d’opération, GM produit son dernier véhicule à Boisbriand. L’usine fermera officiellement ses portes deux jours plus tard. Environ 1 200 ouvriers de General Motors sont forcés au chômage par la fermeture de l’usine d’assemblage automobile de Boisbriand, dans les Basses-Laurentides.
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