Bienvenue dans mon univers ! Vous êtes ici chez vous.
La Une
Un texte de Yvon Matte
GLAND ET MISSION ÉDUCATIVE
J’ai écrit le poème UN GLAND suite à une rencontre avec un homme qui ramassait des glands. Curieux, je lui ai demandé pourquoi il ramassait les fruits du chêne. Il m’a dit qu’il voulait améliorer l’environnement et que déjà il avait plus de mille glands enfouis dans la terre. Cet homme était fier de ce qu’il faisait.

Je fais un rapprochement avec la mission éducative. Chaque élève ou étudiant a reçu dans sa terre une approche qui l’a marqué un jour ou l’autre par tel professeur ou tel autre. Au cœur de l’enseignement, il y a celles et ceux qui aiment leur travail et qui font le nécessaire pour rendre leur enseignement accessible.
Nous avons été dans l’enseignement des semeurs d’une éducation, d’un enseignement qui a pris racine auprès de nombreux jeunes.
À titre d’exemple, j’avais en 4e année un jeune prénommé Albert (nom fictif) qui ne voulait rien savoir de la lecture. Puis un jour, il me met sur une piste en venant me montrer et me lire un article sur les automobiles. Son intérêt pour les voitures a fait que la lecture est devenue facile pour lui comme pour moi, car il avait trouvé une motivation. Aujourd’hui, ce jeune est mécanicien dans la région de Portneuf.
UN GLAND
Un gland ne fait pas de bruit
Et déjà se prépare
Pour une prochaine saison.
***
lI accueille son berceau
Et lui demande le temps
D’une gestation.
***
Dans son dortoir
Il sommeille en pensant
À sa mère porteuse.
***
Il rêve de grandeur
De cimes à atteindre
Et de racines solides.
***
Puis un matin de printemps
Son corps fragile
Prend des élans de soleil.
***
Tout autour de lui
Rien sinon qu’une surface vide
Où il veut grandir.
***
De l’astre le caressant
Il contemple cet univers
L’accueillant à ciel ouvert.
***
Au sablier des années
S’inscrit son passé
Et des fruits pour le présent.
***
Dans une douce harmonie
La succession des étés
Et d’autre arbres en héritage.
***
D’un champ garé
En plein soleil se trouve maintenant
Une forêt de chênes.
260e jour de l’année
Dimanche, 17 septembre 2023
Pensée et citation du jour
Nous marchons, sans le savoir, sur le trésor que nous cherchons.
Thomas D’Ansembourg
Ça s’est passé un 17 septembre…
(1759) Bombardés par la marine britannique depuis deux mois, les Français assiégés dans Québec capitulent. Le jour de la capitulation de Québec, le capitaine John Knox est envoyé pour prendre possession de la ville. Vue de l’extérieur, la capitale de la Nouvelle-France a toujours l’air indestructible. Mais une fois qu’il franchit les portes, il n’en revient pas.
Aucune maison n’a été épargnée par les obus et les pots à feu anglais. La basse-ville n’est plus qu’un amas de ruines fumantes parmi lesquelles rôdent des femmes et des enfants au visage hagard à la recherche de nourriture. Dans la haute-ville, aucune maison n’est indemne, leurs murs sont transpercés de trous béants. Parmi les civils demeurés dans la ville on compte environ 2300 femmes, enfants et vieillards. Ils ont tout perdu. Les hommes ne sont pas là, ils sont toujours avec ce qui reste de l’armée française. Les ursulines soignent comme elles le peuvent les 1200 malades et blessés, qu’ils soient Français, Canadiens ou Anglais.
(1984) Brian Mulroney devint premier ministre après que son Parti progressiste-conservateur eut remporté le plus grand nombre de sièges parlementaires dans l’histoire du Canada.
(1991) Le téléroman jeunesse Watatatow, qui sera une excellente rampe de lancement pour de jeunes comédiens, débute à la SRC. Un téléroman racontant les expériences vécues par des adolescents avec leur famille, leurs amours, leurs amitiés, leurs joies et leurs peines. Quatre familles faisaient partie du scénario. La série a été en ondes pendant 14 ans et s’adressait aux jeunes de 12 à 17 ans. La série était une quotidienne, ce qui explique les 1220 épisodes qui ont pris fin le 21 février 2005.
Merci de votre fidélité. – Passez une excellente journée !