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Les banques continuent d’engranger des profits indécents avec des taux d’intérêts carrément usuraires et le gouvernement s’en lave les mains. Pourquoi exactement ? Pendant ce temps-là, la récession frappe encore plus les moins bien nantis. Et les banques font la promotions de leurs cartes de crédit auprès d’une clientèle vulnérable.

Une opinion que je partage est celle de Maria Mourani, publiée dans les pages du Journal de Montréal d’hier, sur le sujet et que je veux partager avec vous.
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LE RACKET NORMALISÉ DES BANQUES
Il y aurait environ 75 millions de cartes de crédit actives au Canada. Un bon nombre ont des taux d’intérêt variant de 19 % à 30 %.
Même s’il vous est présenté comme annuel, le calcul de l’intérêt sur votre solde est quotidien. Autrement dit, vous payez de l’intérêt sur de l’intérêt. Si vous réglez votre solde au complet, tout va bien. Mais qui le fait ?
La majorité des citoyens, particulièrement ces dernières années ravagées par la COVID, arrive à peine à joindre les deux bouts. Le crédit devient la seule option et si vous avez le malheur d’avoir du retard sur votre minimum, vous verrez votre taux d’intérêt passer à 28 % ou 30 % durant un an. C’est leur fameux taux de pénalité.
Au Québec, contrairement aux autres provinces, le paiement minimum mensuel d’une carte de crédit inclut les intérêts cumulés dans le mois et 4 %, bientôt 5% du solde. Le but étant d’obliger les Québécois à payer plus vite et donc moins d’intérêt.
Sauf que tout le monde n’a pas la même capacité de payer et bon nombre de Québécois se retrouvent avec des taux d’intérêt usuraires et guise de pénalité.
L’histoire ne s’arrête pas là. Alors que vous êtes sur le point de vous noyer, ces banques vous offriront une augmentation de crédit. C’est si facile de dire oui en un clic. L’étau se resserre. Ils continueront de vous appâter avec des transferts de solde à faible taux d’intérêt ou à 0 % durant 6 mois qui se transformeront à 20 %.
Au bout du compte, vous êtes perdant sur toute la ligne. Nous sommes des vaches à lait bien productrices et surtout enchaînées par l’inaction des gouvernements face aux banques.
QUE FONT LES GOUVERNEMENTS ?
Il existe bien un Règlement sur les pratiques commerciales en matière de crédit qui établit les règles quant aux frais de dépassement de limite, à la répartition des paiements, etc., mais rien sur les taux d’intérêt. Et encore moins sur ces fameux taux « usuraires » de pénalité. On vous dit seulement de faire attention et de bien payer vos minimums.
En fait, ce règlement est davantage une validation du pouvoir des banques qu’une réelle protection des citoyens.
Pourtant, dans le Code criminel, il existe une disposition sur le taux criminel.
UN TAUX CRIMINEL À 30 %
Il faut savoir que le taux d’intérêt criminel ou usuraire a été établi à 60 % en 1980 alors que le taux à jour de la Banque du Canada était à 21 %. Ce taux n’a jamais été actualisé.
À cette époque, la différence entre les taux de la Banque du Canada et criminel était de 39 %. Ce qui n’est plus le cas. De nos jours, le taux de la Banque du Canada, malgré sa fluctuation à la hausse, est bien en deçà de celui des années 1980.
Si l’analyse de l’époque avait lieu aujourd’hui pour établir un taux criminel, il ne serait pas loin de celui qu’appliquent plusieurs banques canadiennes avec leurs multiples cartes de crédit.
Il est plus que temps que les gouvernements imposent aux banques et aux entreprises un plafond à 15 % pour le taux d’intérêt d’une carte de crédit.
363e jour de l’année
Vendredi, 29 décembre 2023

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(1967) Au Canada, le parlement abolit la peine de mort sauf pour le meurtre d’un policier et d’un gardien de prison. Ceci pour un essai de cinq années.
(2004) L’ancienne usine Hyundai de Bromont est vendue au groupe Les Immeubles Eagle Skyline de Montréal pour la somme de 2,6 millions. Sa construction avait coûtée 450 millions de dollars à la fin des années 1980.
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