Malheureusement, nous sommes déjà morts

10 mai 2024

Avez-vous lu le Journal de Montréal récemment ? L’édition qui brossait le triste portrait de la langue française hors Québec. Un constat triste à mourir d’un peuple en phase terminale.

Chez nous, au Québec, ça s’en vient. La génération d’après-guerre, en voie d’extinction, perd de plus en plus de soldats pour préserver la langue française. Les jeunes ont déjà abdiqué parce que la langue anglaise est plus facile en ne s’enfargeant pas avec les adjectifs, genre et subtilité de la langue française. La loi du moindre effort en fait.

La minorité anglophone à beau crier notre intolérance, elle demeure la mieux protégée de tout le Canada alors que les francophones n’ont pas eu le choix de prendre leur trou ou prendre le bord. Se faire Hara Kiri linguistique.

Pour prendre le vieux cliché que dans un groupe de francophones, dès qu’un anglophone s’y joint, tout le monde parle anglais, c’est la triste vérité. Pourquoi ? C’est cool ! Que consomment nos chers petits Québécois ? Netflix, la télévision anglophone, tant sportives que culturelles. Bref, ils vivent déjà en anglais et s’interroge sur notre volonté de garder notre langue française bien vivante ici.

Tui es bilingue ? Ton quotidien est principalement en anglais. C’est une évidence néfaste au Québec.

C’est plus qu’insultant quand on se fait rabrouer par des vendus qui nous répondent que le Canada est un pays bilingue… C’est un pays anglophone, point à la ligne.

Qu’adviendrait-il si, demain matin, la planète décidait que c’est le mandarin, la langue officielle du monde ? Les anglos crieraient au meurtre. C’est exactement ce qui se passe ici.

Si les anglos sont si attachés à leur langue au point de pourrir notre population, pourquoi restent-ils au Québec ? Ils peuvent s’établir ailleurs parce que le reste du Canada (ROC) et les États-Unis sont anglophones. On ne les retient pas !

Les anglophones du Québec, le ROC et les politiciens fédéraux sont porteur d’une mission; assimiler la faible résistance québécoise. Rayer de la carte tous les francophones jusqu’au dernier, comme partout ailleurs.

Pourquoi sommes-nous les dindons de la farce ? Pourquoi il faut s’ouvrir linguistiquement aux autres cultures ? Pourquoi faut-il parler en anglais, quand notre interlocuteur n’a pas la moindre intention ou décence de s’adresser à nous d’abord en français ?

Est-ce qu’on observe le même phénomène inverse à Toronto, Calgary, Vancouver ? Non ! On vous reçoit sèchement avec un ferme I don’t speak french bien senti et parfois même agressif. Après ? Débrouille !

À Winnipeg, ville d’assimilés, beaucoup de personnes et de lieux sont français et c’est tout ce qui reste de cette langue. Des noms qui ne veulent absolument rien dire pour eux.

Ici, au Québec, tous les jours on doit remettre en question l’usage du français. C’est comme si un étranger rentrait chez toi pour faire SA loi. Vous l’accepteriez ?

Dorénavant, je compte bien rendre la monnaie de leur pièce à tous les Michael Rousseau de ce monde comme on se fait recevoir au ROC et même au Québec : Parlez-moi en français que ça vous plaise ou non. Désolé !

Œil pour œil !

Il n’existe un seul moyen de régler une fois pour toute cette désinvolture et c’est l’indépendance, le maître chez nous. Encore là, Des Québécois vont voter pour le Parti québécois aux prochaines élections, mais hélas, ils vont dire non à l’indépendance ?

Et vous appelez ça avoir des couilles ?

C’est un vœux pieux parce, malheureusement, nous sommes déjà morts.


Vous en pensez quoi ?