Déjà la moitié des vacances d’écoulée

Et oui ! Le temps file et nous en sommes déjà rendu à la deuxième moitié de nos vacances dans le sud. Ce 4 mars ramène en moi, année après année, le rappel de la fameuse tempête du siècle, qu’on avait connu en 1971. Cinquante centimètres en vingt-quatre heures, accompagné de vents violents avec des rafales frisant les 100 kilomètres heures. Très différent d’ici, quoiqu’ils aient des ouragans…

Par ailleurs, le froid des derniers jours a laissé des traces. La neige a recouvert d’un tapis blanc, toute la côte est américaine. quinze centimètres en Caroline du Sud, c’est assez rare. Que dire de la neige qui est aussi tombée en Géorgie; exceptionnel. Ce temps frais en Floride, nous a permis de renouer avec nos jeans et nos manches longues, quelques jours. Là ça revient à la normale.

Mais on ne perd pas le contact avec le Québec. Hormis les nouvelles que nous avons quotidiennement via la télé et le Journal de Montréal, nous sommes à préparer notre saison de camping estival. Déjà, nos inscriptions pour les rassemblements d’ouverture et de fermeture de la FQCC, sont mis à la poste et on attends nos confirmations d’acceptations. On passe le reste de notre temps à se reposer. Pas d’horaires ! On fait la grasse matinée et on prend ça vraiment relaxe. Bien sûr il y a la lessive et un peu d’aspirateur mais pour le reste, on prend ça comme ça vient.

Il y a trois ans, on avait découvert un serpent, dans le jardin de nos voisins de l’époque. Pas un monstre, mais tout de même un serpent. Louise qui en a une peur bleue, se fout pas mal de la longueur. Du moment que ça s’appelle un serpent, c’est déjà terrifiant. Cette année, Jacques et Gervais ont découvert un alligator de près d’un mètre, dans un plan d’eau, près du camping ainsi qu’une autre bestiole avec une carapace dont vous voyez la photo. Si vous savez de quoi il s’agit, je vous prie d’éclairer ma lanterne et de me laisser un commentaire. (NDLR: Merci à mon frère Sylvain d’avoir trouvé l’animal en question. C’est effectivement un tatou. Merci également à Jacques P. qui m’a dit qu’on l’appelle aussi un armadillo)

Je ne veux pas être redondant, mais toujours pas de pluie depuis le 7 février. Le gazon est de plus en plus jaune et sec. Les feux de champs commencent à se manifester dans la région. En jetant un coup d’œil à la météo, il y a une mince possibilité d’averse le 12 mars… Je sais, c’est encore loin mais c’est ce qu’on nous prédit.

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais depuis le 17 février, on ne reçoit plus de signal analogique sur nos télés aux États-Unis. À moins d’être abonné au câble numérique, d’avoir un récepteur satellite ou de posséder un téléviseur numérique, les oreilles de lapin ou l’antenne analogique des véhicules récréatifs ne fonctionnent plus. il nous faut acheter un convertisseur de signal pour s’en servir de nouveau. Le bidule se vend autour de 50-60 dollars et on peut profiter d’un coupon-rabais de 40$. Nous en avons fait l’acquisition cette semaine. Il nous le fallait pour regarder la télévision sur le chemin du retour. Il nous servira également au Canada, lorsque le signal analogique ne sera plus disponible en 2011. À 20$, c’était une aubaine. Encore une dépense…

Ici en Floride, la traditionnelle Ligue des pamplemousses bat son plein. Les Red Sox de Boston et les Twins du Minnesota y tiennent leurs camps d’entraînement, dans des stades différents. La ville est Baseball ! J’ai fait un saut au stade des Red Sox, cette semaine, pour trouver un souvenir à notre fils. En plus de sentir l’arôme des bons hot-dogs, il y avait beaucoup d’ambiance alors que les Reds de Cincinnati étaient les visiteurs. Comme au Fenway Park de Boston, une statue de Ted Williams, légende des Red Sox, est bien en évidence devant l’entrée du stade. Ça ma rappelé toutes ces années, où on se rendaient à West Palm Beach et Jupiter, assister au camp d’entraînement de nos défunts Expos. Que de belles photos on a pu prendre avec les joueurs. Entre autres, la fois où Gary Carter a aimablement accepter de se faire photographier avec Pascal, bien accolé comme deux chums. Un beau retour dans le passé… Pendant ce temps, Louise conduisait la bagnole autour du quadrilatère, attendant mon retour. Pas de places pour stationner les jours de match. En l’attendant, ma déformation professionnelle ayant pris le dessus, j’ai pris un cliché d’une voiture de police de Fort Myers.