Le malheur continu de s’acharner sur nous

 

2009-03-25 001 Tout a pourtant bien commencé en ce mercredi 25 mars, si on fait exception de la goupille de sécurité qui sert à verrouiller l’attache sur la boule, que Gervais nous a remis, en désespoir de cause. Il fait un soleil radieux et nous quittons Pioneer Village sous les regards de notre comité de l’au revoir. Il est 9h30. Après un arrêt pour dîner, au FlyingJ de Seffner, à l’entrée de l’Interstate 4, nous reprenons la route pour respecter notre objectif d’atteindre la Georgie pour le dodo.

Vers seize heures quinze, nous nous arrêtons à une halte routière juste avant d’arriver à Jacksonville, pour une pause pipi et se dégourdir un peu les jambes. En revenant à l’autocaravane, Louise remarque une coulée d’antigel suspecte. En y regardant de plus près, effectivement, ça coule sous le radiateur, mais le moteur n’a même pas surchauffé. Sommairement, je 2009-03-25 003 soupçonne une durite, un collet de serrage, la pompe à eau ou carrément le radiateur. On ne peut continuer et, après un appel logé au CAA, au bout d’ une bonne heure et demi, la remorque arrive. Il doivent remorquer l’autocaravane au garage certifié le plus près et apte à réparer ce genre de véhicule.

Je décroche le youyou et on les suit pour une dizaine de milles jusqu’à Jacksonville, au Mobicare Auto And Truck Service. Un garage accrédité, de la chaine Delco. Paul, le patron, nous reçoit amicalement et nous informe que son mécanicien fera l’estimation visuelle des réparations à effectuer. Si c’est majeur, le travail sera fait demain. Il nous indique un endroit où garer l’autocaravane, nous permet de se brancher sur du 30 ampères, puis nous attendons.

Nous sommes là depuis 18h30 et à 19h00, le mécanicien se pointe et examine le “malade”. Le verdict tombe; le radiateur est fichu ainsi que le beigne d’exhaust gauche. Et on ne sait pas combien il faudra de temps pour faire le travail, parce qu’il faut d’abord trouver un radiateur pour autocaravane… On s’attend à une facture très salée. Je dis ça sous toute réserve parce que on doit payer en US et avec un taux de change frisant les 30%. De plus, Monsieur Breton m’avait déjà dit que le remplacement d’un radiateur, sur un motorisé, est assez onéreux. Pas en pièces mais en temps. Parce qu’il faut démonter pas mal de choses. Alors on s’attend au pire.

Finalement, on fait dodo, cette nuit, dans le terrain de stationnement du garage sur Phillips Highway, à Jacksonville. Et pour ceux et celles qui connaissent notre histoire de campeur. Le train siffle et passe tout à côté d’où nous sommes. Vraiment, le malheur continue de s’acharner sur nous.

En terminant sur une note positive, je peux vous raconter mon histoire grâce à un accès sans-fil à l’internet, disponible aux alentours, que j’ai pu capter.

Vous en pensez quoi ?