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Le voyage du retour a été long et pénible et on ne souhaite à personne ce qui nous est arrivé. Les deux dernières journées ont été longue en ce sens qu’on était toujours sur le qui-vive, à anticiper une autre calamité. Ça s’est finalement bien déroulé et sous un beau soleil, si on fait exception des Adirondacks, couverts de nuages.
Hier soir, nous nous sommes arrêtés au Plattekill Service Center, sur le New York State Thruway, pour le dodo et ce matin, dès huit heures quinze, c’était direction Brossard sans aucune espèce d’hésitation. Pour ne pas faire exception au reste du retour, la batterie de l’autocaravane refusait de démarrer, le froid de la nuit et l’utilisation du chauffage l’avait drainée. Heureusement, j’ai toujours avec moi mon booster pack qui m’a rapidement donné le jus qu’il nous fallait.
Cent quatre-vingt milles à travers les Adirondacks, c’est long quand tu as hâte d’arriver. Encore plus quand on y rencontre des affiches qui nous signalent qu’il n’y a pas de services et de liaison cellulaire pour les 90 prochains milles. On est en pleine région sauvage et on espère que la mécanique tienne le coup.
Une fois cette zone passée, nous avons traversé la région de Plattsburgh, puis passé en coup de vent à la douane canadienne qui était déserte. L’agent du poste frontalier s’est limité à quelques brèves questions d’usage; quelques secondes à peine. On devait avoir l’air de deux bons citoyens honnêtes fatigués et les traits tirés. Quoi qu’il en soit. On était bien heureux de rentrer dans un Québec raboteux mais combien chaleureux.
Si ces vacances ont été merveilleuses, le chemin du retour aura été assez démoralisant. Il faut croire qu’on est fait fort et qu’on oublie vite, parce qu’on recommencera l’hiver prochain, mais cette fois, sans la diabolique machine. Et à tous ceux et celles qui on suivi notre voyage via ce blogue, merci de votre assiduité et de vos commentaires. Ce fut un plaisir de nous raconter. Continuez cependant de garder cette bonne habitude, parce même si ce voyage est terminé, j’ai encore plein de choses à vous gribouiller.
Salut Norm! Dis-donc, que feras-tu de la dite "diabolique machine"? Y mettre le feu et la pousser dans le "St-Laurence fleuve"?!?! Content que vous soyez revenu apres tout!
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