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Vendredi, 26 juin on est comme au lendemain de Noël, à la différence près qu’on étrenne un très gros jouet. C’est notre première sortie avec notre caravane à sellette toute neuve, jumelée à notre nouveau camion GMC. C’est un renouveau, un tournant. Habitué à l’autocaravane depuis 7 ans, on veut essayer ce type de véhicule récréatif, qui s’en rapproche beaucoup. Un apprentissage quelque peu différent, mais tout s’apprend. La difficulté réside, pour moi, dans la procédure d’attelage et d’arrimage des deux véhicules. Il faut bien s’aligner et s’assurer que rien ne décroche. Avec de la pratique, j’y arriverai, c’est promis!
Fidèle à notre habitude, lorsqu’on expérimente une nouvelle façon de faire, on évite de faire trop de kilométrage et notre destination s’est portée sur la familière halte de VR de Longueuil. C’est à côté mais s’il arrive un pépin, on est tout près. Et il en est arrivé un. Pas véritablement un pépin, mais on avait oublié le dîner dans le frigo à la maison. Je suis monté dans le tracteur et hop! En moins de vingt petites minutes, j’ai pu récupérer le lunch.
Complètement réaménagée l’année dernière, cette halte de 102 sites, offre 44 emplacements avec service d’électricité seulement. Une double station de vidange est disponible. Adjacente au port de plaisance Réal-Bouvier elle offre un beau potentiel. On peut prendre la navette fluviale, à proximité, pour se déplacer et visiter le Vieux-Port de Montréal.
Malheureusement, elle n’est pas mise en évidence comme elle le devrait. Le vaste stationnement est raboteux, boueux et le gazon des emplacements est dégarni, voire même infesté de mauvaises herbes. Les sites ne sont pas numérotés et il manque toujours un point d’eau potable pour remplir les réservoirs des véhicules
récréatifs. C’est désolant de voir comment on peut laisser aller un si bel endroit. On nous promet des améliorations depuis deux ans déjà, mais ça tarde…
La météo s’annonçait exécrable; pluie, orages et vent. On s’est risqué quand même tout en espérant qu’ils se soient trompés. L’expérience nous dit qu’il ne faut pas trop se fier à ce qu’on annonce… Ça peut changer en deux heures. En plus, l’Angleterre brillait de tous ses feux, samedi soir, dans le cadre des Feux Loto-Québec. On n’était pas seul. Cécile et André étaient de cette sortie également.
Sur le coup de onze heures, nous sommes arrivés à destination, où nous retrouvons Cécile. La moitié des sites avec électricité étaient déjà occupés mais nous en avons trouvé un facilement. Après quelques manœuvres pour bien se positionner, nous nous installions rapidement. Il faut ajouter qu’on doit maintenant tenir compte de l’ouverture des rallonges escamotables de l’unité lorsqu’on s’installe. Et nous en avons trois. J’ai trouvé plus facile de niveler cette caravane que notre ancien véhicule récréatif.
Que dire de l’intérieur. Une fois les rallonges ouvertes, on découvre une unité très grande et fonctionnelle. On y prend goût très rapidement. Enfin, on a un sofa pour regarder la télé confortablement.
Même si les vents forts se mettaient de la partie en après-midi, la pluie ne nous a jamais ennuyés. On a vu de gros nuages noirs vers l’est mais on a été épargné. C’est sous l’auvent, avec nos amis, qu’on a terminé cette première journée.
Samedi, la pluie s’est mise de la partie. C’était le bon temps pour magasiner avec Cécile et André. Au retour c’était toujours nuageux et ça l’est demeuré toute la journée. La visite s’est pointée en après-midi. Mariette, Jean-Claude, Pierrette et Clément se sont amenés. On leur a fait le tour du propriétaire et on a passé le reste de l’après-midi à bavarder.
En soirée, les feux de l’Angleterre éclataient dans le ciel de La Ronde. Des milliers de spectateurs se massaient sur les rives du Saint-Laurent et sur le tablier du pont Jacques-Cartier pour admirer le spectacle. C’est fou comme les années passent. C’est déjà le 25e anniversaire de l’événement et je me rappelle encore les soirées où on s’entassait aux abords de l’autoroute 132 pour contempler le spectacle. Il me semble que c’était hier.
Les bonnes places étaient déjà prises, lorsqu’on a découvert un petit coin dans le sous bois, où nous nous nous sommes installés confortablement avec nos chaises. Débutait alors la valse des gratouilles, provoquée par la horde de maringouins avides de sang chaud. Je me demande encore à quoi ils servent, ces foutus insectes.
Ce dimanche matin, la halte s’est libérée rapidement. Il y avait file aux stations de vidange et l’heure de départ était fixée à midi. Profitant d’un temps nuageux et doux, on a remballé l’équipement en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, puisqu’on n’avait pas sorti grand-chose. C’est tout de même différent de l’autocaravane et on s’est exécuté minutieusement. Cette fois-ci, l’arrimage s’est fait rapidement et sans problème. L’expérience s’installe peu à peu.
Un dernier salut à Cécile et André puis nous étions sur le chemin du retour. Une toute petite randonnée. C’est à peine dix minutes de la maison. Cette première sortie a été très agréable et nous aura permis d’utiliser l’unité en mode camping. Quoi qu’il en soit, on a tout de même l’expérience du camping et c’est seulement le véhicule qui change. On aime tellement ça que l’adaptation sera facile. L’aventure est repartie.
Félications à vous deux pour votre belle acquisition; c’est Louise qui doit être contente… Profitez-en au max. et au plaisir de visiter votre nouvelle caravane à sellette l’hiver prochain en Floride. Claude et Jacques
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