Se faire vacciner ou pas ?

 

Vaccination La question est sur toutes les lèvres, par les temps qui courent. La grippe A H1N1 fait couler beaucoup d’encre en nous inondant littéralement d’informations souvent contradictoires. À mesure que la date des premières vaccinations approche, et les récents sondages le démontrent, les québécois sont divisés sur la question.

D’un côté, Internet fait le procès des compagnies pharmaceutiques en les accusant de causer cette pandémie et de s’enrichir, par la même occasion. Il y a aussi le fait que le vaccin n’a pas fait ses preuves et que les effets secondaires possibles, sont inconnus. Les gens n’ont pas peur de la grippe qui, somme toute, a toujours existé et souvent on l’interprète comme un mauvais moment à passer.

De l’autre, les médecins et les gouvernements se font rassurants et exhortent la population à se faire vacciner pour en enrayer la propagation. Même des guides d’intervention et de prévention commencent à nous être livrés par la poste. On demande à la population infectée de rester chez elle et de ne pas se présenter au travail.

Certes, cette situation de pandémie est alarmante. Pourtant, je demeure sceptique comme une fosse. Plusieurs questions se posent, sachant que la grippe a toujours existé et qu’on s’en est toujours bien accommodé. Il est vrai également que la mutation des virus est de plus en plus rapide et imprévisible. Mais cela dit, est-ce que ce ne serait pas une répétition du fameux bogue de l’an 2000, tant redouté et qui s’est terminé en pétard mouillé. Est-ce que cette vaccination massive ne provoquera pas des pathologies jusqu’ici insoupçonnées ? Nul ne peut y répondre avec certitude et seul l’avenir nous le dira.

Pour ma part, je me suis fait vacciner à trois reprises, dans ma vie, contre la grippe et à chaque fois, les effets secondaires étaient nombreux, quoique bénins; légère fièvre, fatigue, manque d’énergie, rhume interminables et répétitifs. Tout ça, dans les semaines qui ont suivi la vaccination. Les autres années sans vaccins, aucune infection n’est apparue et quand j’avais un rhume, il était très occasionnel et de courte durée.

Autre fait; Ma grand-mère maternelle, en 1976, s’est éteinte quelques semaines après avoir reçu le vaccin de la grippe dont j’oublie la souche. C’est évident qu’à 71 ans elle faisait partie d’un groupe à risque, mais on a toujours soupçonné que ce fichu vaccin était une conséquence directe à sa mort. Un effet secondaire qui a raccourci sa vie. Aucun médecin ne l’a cependant certifié.

J’ai toujours le même dilemme et je fais partie des indécis même si, au départ, je criais haut et fort que la vaccination pour moi se résumait à un NON catégorique. À l’approche d’un prochain séjour à l’étranger, je m’interroge sur la pertinence de me faire vacciner et de mettre toutes les chances de mon côté, advenant que j’attrape ce satané virus la-bas. Quand on y constate le simple coût d’une hospitalisation… Après tout, c’est une pandémie et par définition, ça n’a pas de frontière.

Je vais laisser passer les premiers jours de vaccination pour essayer de me faire une meilleure idée et de voir les rebondissements possibles. Peut être que j’attendrai aussi dans la longue file d’attente, pour finalement me faire vacciner. Et vous, vous en décidez quoi ?

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Un commentaire sur “Se faire vacciner ou pas ?

  1. Moi, c’est un non catégorique au vaccin. Je n’y crois tout simplement pas. Je n’ai jamais eu de vaccin anti-grippal et ce n’est pas mon intention de commencer

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