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Si les bouffons appelés à témoigner étaient tous des Pinocchio, on pourrait apercevoir des nez qui en disent long. En effet, à entendre les témoignages de la commission Bastarache, c’est facile d’en arriver à la conclusion que le parjure est monnaie courante et sans conséquence aucune. C’est noir et blanc. Une affirmation est vite démentie par la partie adverse. Le témoin Fava, tant attendu, n’a surpris personne par ses négations. Pas plus que les autres “zamis” du parti Libéral. Par contre, lui et sa famille ont bénéficié de généreux contrats du gouvernement, dont deux sans appels d’offre. Après ça, il veut nous faire gober qu’il est blanc comme neige ? Il a des croûtes à manger. On sait maintenant pourquoi le poodle ne veut rien savoir d’une commission d’enquête sur la construction. Il a peur.
Parlant du poodle, il a débuté son témoignage hier et là non plus, il n’avait rien de nouveau à nous apprendre qu’on savait déjà. Il rabroue son ex-ministre qu’il a lui-même nommé en 2003. Méchant taouin qui nous prouve son incompétence. C’est aussi lui qui a nommé le juge Bastarache pour présider cette commission, qui est de plus en plus mal foutue et qui va nous coûter plus de dix millions de dollars et se terminer en queue de poisson et sans rien apprendre.
Ah oui, j’oubliais ! On a appris au moins deux choses; que la politique est sale et que le gouvernement libéral est encore plus sale. L’opinion publique a déjà fait son choix et elle l’exprimera clairement au jour du prochain scrutin provincial. Que le poodle et ses sbires en profitent, parce que le règne de corruption tire à sa fin, comme les libéraux fédéraux au lendemain de Gomery. La « toune » Débarrassez-nous des libéraux prend tout son sens et demeure d’actualité comme jamais. Vite foutons tout ça dehors, avant qu’ils en pourrissent d’autres.