Il y a de ces journées…

Il y a effectivement de ces journées où on aurait mieux fait de rester couché et ne pas mettre le nez dehors. Ce fut un jour comme celui-là que j’ai vécu samedi dernier. Tout allait de travers, à commencer par mon père qui n’allait pas très bien. Il s’est levé avec des maux d’estomac, qu’on a pu soulager avec des comprimés antiacide. En fin de soirée, alors que ma sœur Josée l’accompagnait pour son traitement d’hémodialyse à l’hôpital, ils ont décidé de le garder, soupçonnant un infarctus. Il est toujours hospitalisé et subit une batterie de tests, notamment une coloration des artères.

Au milieu de la matinée, Louise et moi étions en route pour le ranch afin d’accueillir Xilo, notre nouveau poulain. Le trajet dure normalement une heure. Il nous en a fallu plus de deux. C’était bloqué partout ! L’autoroute 10, de Brossard à je ne sais où, congestionnée, on décide de prendre la 30, puis la 112. Mal nous en pris. Plusieurs avaient eu la même idée et en plus, il y avait une parade de spyder, ces similis motos trois roues. Toujours congestionné, le moteur de la Chevrolet Lumina commençait à chauffer. Il fallait faire quelque chose. À la première occasion je tourne en direction de Saint-Jean-sur-Richelieu, pour finalement, après plusieurs détours, aboutir à la sortie Marieville de l’autoroute 10. Tout un calvaire.

Arrivé au ranch, je saute dans l’auto de mon frère pour escorter la remorque et l’équipage qui nous livrera Xilo. La tuile nous tombe sur la tête. On apprend que notre poulain s’était blessé la veille, en sautant à travers une vitre de l’écurie où il résidait, afin d’aller retrouver sa mère qu’il venait d’apercevoir. Il était en sevrage. Sur place, on a pu constater l’état de ses blessures; il était coupé à plusieurs endroits et les plaies étaient encore vives. Selon la vétérinaire, ses blessures étaient superficielles et il devrait s’en remettre d’ici deux ou trois semaines. Tout un choc, et une grande déception. On l’attendait depuis 4 mois et voilà que ça nous arrive. Une journée comme la température; grise.

Nous sommes revenus au ranch bredouille. On ne peut rien faire d’autre qu’attendre qu’il guérisse et surtout qu’il n’en conserve pas de séquelles. Dans ce dernier cas, on s’est assuré de posséder le futur poulain de la même jument qui est en gestation présentement pour le printemps prochain.

Au moins, la fin de semaine s’est terminée sur une bonne note. Bichette est avec nous au ranch. Elle est arrivée hier midi. Si les premiers instants furent assez terrifiants pour elle, toutefois, l’adaptation à son enclos s’est fait rapidement. On a cependant dû renforcer les lieux avec quelques planches, histoire qu’elle ne prenne pas la poudre d’escampette. Ça saute en maudit une petite chèvre lorsqu’elle a peur. On nous dit que c’est aussi agile et rapide qu’un chevreuil. Je n’en doute même pas.

2 commentaires sur “Il y a de ces journées…

Répondre à Pascal Nantel Annuler la réponse.