Un pas de plus vers l’assimilation

Le poodle et sa meute on fait un pas de plus, vers l’assimilation des québécois francophones dans un bassin anglophone avec l’adoption, par imposition du bâillon, de la loi 115 sur les écoles passerelles. Quoi de mieux qu’un brave québécois francophone pure laine pour enfoncer le clou un peu plus vers notre mort annoncée.

Cette loi ouvre toutes  grandes les portes à l’école anglaise, pour qui sont bien nantis. Après trois années à fréquenter l’école anglaise non subventionnée, toute la famille de l’élève obtiendra son laissez-passer pour s’instruire uniquement en anglais. C’est pas beau ça? Ça frise la trahison! Plus aucune barrière.

Les dernières statistiques le prouvent, les montréalais francophones ne représentent plus que 48% de sa population. C’est désastreux! La loi 101 continue d’être charcutée sans réserve et nos autorités en rajoutent.

Le poodle peut bien se péter les bretelles qu’IL EST LE PREMIER MINISTRE DU QUÉBEC. Dans les faits, il n’en porte même plus la légitimité dans l’opinion publique. Il vit sa vie politique sur du temps emprunté et les prochaines élections marqueront sa fin.

On n’a qu’à regarder autour de nous pour s’apercevoir que la langue anglaise est omniprésente partout. Évidemment, on peut encore se faire servir en français, mais dès qu’on a le dos tourné, c’est en anglais que les gens conversent. L’affichage s’anglicise également. Même que l’arabe est de plus en plus présent dans l’affichage sur la bonne terre d’accueil du Québec.

L’assimilation, c’est mourir à petit feu. C’est fondre des personnes dans un groupe social et les doter d’un caractère commun à ce groupe. C’est notre langue qui se meurt. Après, on s’offusquera de la levée de bouclier de l’opposition officielle qui crie au scandale. Je les incite à tenir leur promesse de démanteler cette loi rétrograde, une fois au pouvoir. Il serait temps que quelqu’un serve la même médecine à ce gouvernement comme il l’a fait en 2003 en promettant et réalisant les défusions municipales.

Un commentaire sur “Un pas de plus vers l’assimilation

  1. Patience, il ne te reste que 1,052,640 minutes à endurer ce « bon » gouvernement.
    Ces pôvres petits, ils ne veulent que notre bien collectif, nous, les « canayens franças », sommes devenus une minorité visible dans quelques parties de la province.
    Le nœud du problème est que la grande région montréalaise est de plus en plus multiculturelle et que le reste du Québec reste profondément attaché aux valeurs traditionnelles. Mais la population s’amenuise, en région, et augmente dans le Grand Montréal, où sont concentrés les anglophones et allophones.
    Par contre, ce ne sont pas nécessairement ceux-ci qui veulent aller à l’école anglaise, mais bien nos propres compatriotes francophones, qui veulent que leur progéniture soit éduquée dans la langue de Shakespeare.
    Comme nous sommes les derniers remparts de notre belle langue, j’ai bien l’impression que cette bataille va se terminer avec le départ des Québécois de notre génération.
    L’assimilation est déjà pratiquement chose faite, en France même, où l’on dénote de plus en plus d’anglicisme. Le français de l’an 2500, sera comme le latin du milieu du 18ième siècle, une langue morte.
    Mais il ne faut jamais baisser les bras et dénoncer, haut et fort, les coups bas portés à notre culture. Tant qu’il y a de la vie, dit-on, il y a de l’espoir.

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