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Il était une fois une méchante sorcière qui détestait Noël.
– Pouah ! Criait-elle, tous ces horribles petits enfants, tous ces cadeaux, toute cette joie ! Beurk !
Un jour, elle eut une idée diabolique.
– Je vais enlever le père Noël ! Comme ça, les enfants n’auront pas de jouets !
La veille de Noël, au lever du jour, elle se glissa dans l’étable où dormaient les rennes du père Noël. Elle donna à chacun une carotte ensorcelée. Puis elle s’enfuit.
Le soir, le père Noël attela les rennes, chargea le traîneau, puis s’envola pour sa tournée de cadeaux.
En passant su-dessus de la maison de la sorcière, les rennes eurent soudain très mal au ventre. Le père Noël, inquiet, posa son traîneau.
Alors, la sorcière, qui était aux aguets, se précipita sur lui. Elle pointa une baguette magique et ricana d’un air mauvais :
– Prenez votre hotte et suivez-moi, père Noël. Sinon je vous transforme en chauve-souris !
Elle conduisit le père Noël dans sa maison et l’enferma dans une petite pièce.
Le père Noël n’était pas le seul prisonnier de la sorcière. Elle avait aussi enlevé la fée des Neiges, une amie du père Noël qu’elle détestait.
– Nous devons trouver une solution, murmura la fée. Elle m’a volé ma baguette magique, mais j’ai un peu de poudre enchantée sur moi.
– J’ai une idée, répondit le père Noël. Les jouets ! Ils vont nous sauver !
Et le père Noël sortit de sa hotte un bataillon de petits soldats, un tigre en peluche et un cow-boy à cheval.
– Saupoudrez-les de poudre enchantée ! Demanda le père Noël à la fée.
Aussitôt dit, aussitôt fait et, en quelques secondes, les jouets prirent vie et se faufilèrent à travers les barreaux de la porte.
La sorcière se dandinait devant un grand chaudron en chantonnant :
– Je vais brûler tous les jouets, c’est bien fait, hé hé hé…
Elle poussa un cri :
– Aïe, aïe, ça pique !
Les petits soldats lui tiraient des petites balles de plomb dans les mollets. Furieuse, la sorcière essaya de les écraser, sans succès.
Soudain, le tigre en peluche lui bondit au visage et lui mordit le nez.
– Aïe, aïe, hurla la sorcière.
Le cow-boy, lui, avait aperçu la baguette magique qui dépassait de la poche de la sorcière. Il l’attrapa au lasso et repartit au galop.
La fée se saisit de sa baguette et transforma les barreaux d’acier en guirlande de papier. Heureusement, car la sorcière avait réussi à empoigner le tigre et elle menaçait de le plonger dans sa marmite.
– Sale petite boule de poils, tu vas…
La sorcière ne termina pas sa phrase, la fée venait de la changer en bonhomme de neige ! La fée et le père Noël s’échappèrent; le père Noël retrouva ses rennes qui allaient mieux et il put distribuer tous les cadeaux en temps et en heures aux enfants.
Quant à la sorcière, on raconte qu’elle cherche une solution pour ne pas fondre au prochain printemps !