On court la galipote

Pendant que tout le Québec est enseveli sous la neige, du moins c’est ce que les bulletins de nouvelles nous disent, ici on court la galipote. Depuis le début de la fin de semaine, on rentre dans l’autocaravane pour le strict minimum, soit dormir et bouffer. Vendredi 4 mars, c’est à la piste Naples Fort Myers Greyhound Track que nous nous sommes présentés, avec Lise et Gilles, pour tenter la chance de payer nos vacances. Jean-Eudes et Roseline se sont joint à nous au début de la deuxième course.

Il faisait une soirée magnifique, un tantinet fraîche, excellente, pour conserver les neurones en bonne condition afin de nous aider à faire les bons choix. C’est effectivement ce qui s’est produit.  Louise et moi avons mis la main sur… 67$, alors que nos camarades faisaient aussi des gains appréciables. Si nous n’avons pu régler totalement le coût de nos vacances, le déplacement valait le coup parce que nous avons passé une captivante soirée, en agréable compagnie. Les chiens étaient en grande forme. On se reprendra l’hiver prochain.

Samedi, Louise est restée au camping avec les autres femmes pendant que s’amorçait, à midi, le début de notre sortie annuelle de gars. Oui, une bonne vingtaine de mecs, gonflés aux testostérones, avaient rendez-vous avec nos illustres Canadiens qui affrontaient le puissant Lightning de Tampa Bay, au St. Pete Times Forum.

Mais comme les conquérants, il faut se préparer pour la bataille et c’est devant plusieurs pichets de bonnes frettes et quelques délectables ailes de poulet, qu’on s’est retrouvé pour l’avant match au Hooters du coin et ses affriolantes serveuses. Chacun voulait sa photo avec Adrian, notre jolie Hooters girl. L’atmosphère était à la fête et on a pris quelques clichés de l’événement que vous pourrez visionner dans l’album photo. Dès qu’un chandail rouge faisait son entrée, c’est au chant des olé, olé-olé-olé…, qu’il était accueilli.

Trois bonnes heures plus tard, nous franchissions les porte de l’amphithéâtre pour assister à la période de réchauffement des deux équipes.

La chance nous a presque souri à Benoît et moi, lorsqu’un individu, qu’on a su plus tard employé de l’aréna, s’est informé si nous étions seuls. Devant notre réponse que nous étions les deux premiers arrivés d’un groupe de 26, il nous a souhaité un bon match, pour se diriger vers la section suivante, rencontrer quatre amateurs. L’employé leur a remis quatre billets, directement derrière le banc des pénalités, à notre grande déception. Avoir su…

Nous croyions qu’il nous avait abordé dans l’espoir de descendre de quelques places avec ses copains… Plus tard, ils ont été projetés sur le grand écran de l’aréna, au grand plaisir des spectateurs qui les ont applaudi. Ah, si nous avions eu cette chance. Imaginez la binette de nos copains en constatant notre absence. Ils nous auraient cherché partout et on leur aurait fait des bye-bye de l’autre côté de la patinoire, bien campés dans nos fauteuils de choix. On est passé bien près.

Le match a été excellent et palpitant au point d’être assis sur le bout de nos sièges. Nos Glorieux se sont sauvés avec une victoire de 4 à 2, devant une salle comble, en majorité des partisans de la Sainte-flanelle. Du Price à son meilleur avec un Hal Gill en feu, qui a compté son deuxième but en deux rencontres. Wow !

Inutile de vous préciser que le retour à Pioneer Village s’est fait sous le signe de la bonne humeur et contrastait avec notre expérience de l’hiver dernier, alors que le tricolore s’était incliné 3 à 0 et nous avait laissé sur notre appétit. On s’est donné rendez-vous en 2012, si le calendrier le permet et on amènera Mario avec nous, pour le convertir aux millionnaires que poussent une petite rondelle, comme il se plaît à le répéter. On est en train de l’avoir parce qu’il s’est surpris lui-même à regarder le match, du moins une partie, à la télé. Un gros merci à Pierre Marcotte, l’instigateur de cette sortie, qui a rendu l’activité possible. Du travail de pro !

Et pour terminer, nous en sommes au dimanche 6 mars et même si la pluie était annoncée en après-midi, il n’en n’est pas tombée une seule goutte. De bons vents du sud, le ciel passant des nuages au soleil, chaud et nous avons galipoter vers les magasins. Finalement, c’est aussi épuisant que pelleter…!

2 commentaires sur “On court la galipote

  1. C’est ca, amusez-vous pendant que nous manierons la pelle afin de se débarrasser de nos 50 cm de neige. Des heures de plaisir… 🙂 🙂 :0 😦

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