On couche à l’hôtel

Depuis 17 heures, nous sommes confortablement installés à l’hôtel Comfort Inn à Allentown en Pennsylvanie, pour notre dernier dodo au pays de l’Oncle Sam. Il y a trois raisons à cela. La première est que les campings sont tous fermés au nord de la Virginie. La seconde, nous n’avons plus de génératrice depuis le vol de l’automne dernier et finalement la troisième, c’est encore l’hiver ici. Brrrrr! Il fait à peine 2°C accompagné d’un vent glacial d’une trentaine de kilomètres à l’heure et qui souffle du nord-ouest. Dire qu’il y a trois toutes petites journées, on avait peine à supporter la chaleur. C’est assez paradoxal vous en conviendrez. On prévoit même du gel cette nuit mais n’ayez crainte, j’ai laissé le chauffage en marche dans la caravane.

Quoi qu’il en soit, tout se passe très bien, si ce n’est que la laveuse se promène au gré des vallons qu’on rencontre sur la route. Ça brasse tellement, que la cuve est décrochée de son axe. Il faudra regarder ça de plus près à notre retour à la maison. Maintenant je comprends très bien comment et pourquoi nous avions perdu nos vélos l’hiver dernier. Je sais, vous vous dites que Louise et Normand ne peuvent aller et revenir de Floride sans incident. Que voulez-vous, la vie est ainsi faite et s’il fallait se stresser en plus, ce serait le bordel. En tout cas, ça fait quelque chose à raconter.

Sur le terrain de l’hôtel, nous avons aperçu nos premières traces de neige. Quelques petits mottons éparses et inoffensifs, pour nous rappeler que nous sommes bel et bien au nord. Demain, nous rentrons à la maison, avec sa routine qui nous a un peu manqué ces douze dernières semaines. Reprendre le train-train quotidien quoi. Les vacances sont faites pour changer la monotonie et c’est ce que nous nous sommes appliqués à faire. Maintenant il nous faut revenir à nos bonnes vieilles habitudes que nous sommes bien heureux de retrouver.

En terminant sur une bonne note, l’essence est toujours autour des 3,50$ le gallon et nous avons les trois quarts du chemin parcouru. Ça c’est du positif. Malgré le prix du brut qui ne cesse d’augmenter, les prix ici montent moins rapidement que chez-nous. Alors autant en profiter et sauver quelques taxes. C’est justement ce que je vais faire à Champlain NY, avant de passer la frontière… Le plein s’il vous plaît. Chu pas fou !

Un commentaire sur “On couche à l’hôtel

  1. Bon retour au pays de la neige. J’espère que vous avez ramené une grosse portion de chaleur floridienne, ça fera fondre la neige qui ne cesse de nous écoeurer.
    On a manqué de quelques secondes votre appel de vendredi, je décrochais quand tu raccrochais. On a hâte de vous revoir.
    À la r’voyure…

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