Pourquoi pas sur pilotis

Qui ne rêve pas de posséder une jolie maison sur le bord d’un plan d’eau et profiter de la nature à longueur d’année. Se lever chaque matin et relaxer en contemplant la berge ou le large et se perdre dans ses pensées. Prendre le temps d’arrêt si bénéfique pour l’esprit et profiter de la tranquillité des lieux.

Si le paysage est bucolique, il peut virer au cauchemar comme on le voit présentement le long de la rivière Richelieu et à d’autres endroits au Québec. Ça n’arrête pas ! Bon an mal an, le phénomène se répète inlassablement. Le découragement s’empare alors des riverains et avec raison.

C’est un éternel recommencement au point où les propriétaires se voient refusés toute assurance. Le prix est chèrement payé, pour vivre son rêve. Plus personne aujourd’hui ne se surprend du phénomène printanier. Qui osera acheter une résidence annuellement inondée? Poser la question c’est y répondre. L’éternelle parade des bottes à cuisses, des nuits sans sommeil à surveiller les pompes et des pertes monétaires importantes meublent le quotidien et finissent par gruger le moral des plus optimistes. Il faut être fait fort pour vivre à répétition, pareille situation.

Maintenant, à l’ère des changements climatiques, les caprices de Dame nature ne se comptent plus, peu importe la période de l’année. On voit la neige où il n’est pas sensé y en avoir et de fortes et abondantes pluies font rage où la sécheresse était chose normale. C’est tellement vrai que ça ne fait même pas la une des journaux.

Tout ce préambule m’amène à me demander pourquoi il en est ainsi des constructions à proximité des plans d’eau donc, des endroits potentiellement inondables. Pourquoi les autorités n’obligent pas les riverains à construire leurs maisons sur pilotis, là où il y a historique de crue printanière? Il me semble que la logique même incite ce type de construction qui existe depuis très longtemps.

Moi, si j’avais à me construire sur le bord d’une rivière, ce serait la première chose à laquelle je songerais. Un gros souci de moins ! Une situation comme les sinistrés vivent présentement serait beaucoup plus acceptable et moins onéreuse en coûts de toutes sortes. Les municipalités devraient exiger ce type de construction pour l’avenir. C’est le gros bon sens. Personne ne peut défier la nature, par contre, c’est probablement la meilleure solution pour ne pas l’entraver.

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