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Deux choses retiennent mon attention dans l’actualité et m’agacent royalement. La première est toute cette saga orchestrée par Denis de Belleval et son faire-valoir sur la construction de l’amphithéâtre de Québec. C’est carrément de l’acharnement. On s’offusque qu’une partie du financement soit pris à même des fonds publics et pendant ce temps, on ne dit rien sur le gaspillage des mêmes fonds par nos gouvernements.
À chaque semaine, on peut prendre connaissance, via les journaux, des subventions et dépenses de toute sorte qui sont dilapidées à droite et à gauche, sans que personne ne lève le petit doigt. Pourquoi subventionne-t-on les festivals, ici et là, et des événements loufoques et complètement inutiles si ce n’est que pour les supposées retombées économiques. Il me semble que l’amphithéâtre de Québec apportera sa large part de retombées. Quand le gouvernement subventionne à coup de millions la construction d’un terrain de soccer avec gazon synthétique dans une ville quelconque, qu’est-ce que j’en ai à foutre, puisque je n’en profiterai jamais, à part de payer, sans être consulté. En bout de ligne, cette mascarade à Québec, nous coûtera combien ?
L’autre fait agaçant est cette malheureuse intervention policière à Montréal et qui s’est soldée par la mort de deux personnes dont une innocente victime. Pourquoi on s’interroge encore sur le travail des policiers ? Pourquoi on met des heures à décortiquer et analyser les événements alors que les policiers n’avaient que quelques secondes à décider de l’issue de l’intervention ? Chacun y va de son analyse dans cette affaire et chacun a peut être raison, mais dans le fond, c’est la fatalité qui a tué cette innocente victime. Son numéro était tiré comme on dit et rien n’aurait changé quoi que ce soit. Imaginez la probabilité qu’elle avait de mourir de cette façon; une sur des millions !
Quand bien même on modifierait la façon d’enseigner ce type d’intervention à l’école de police, il y a toujours l’impondérable qui intervient dans ce genre de situation. Ce n’est certainement par la formation qui va empêcher une balle perdue ou ricochée d’atteindre une cible humaine.
Le taser gun ? Chaque policier devrait en posséder un à son ceinturon. Mais on est loin de cette réalisation parce que l’usage de cette arme ne fait pas l’unanimité dans un Québec où on remet tout en question sans faire de consensus. Avez-vous déjà vu une intervention policière musclée aux États-Unis ? Le premier contact est de menotter le suspect, après on discute dans le calme. S’il faut employer la force, le taser gun entre en action instantanément. C’est assez efficace merci. Malheureusement nous n’en sommes pas rendu à cette étape. Les policiers sont là pour appliquer la loi et l’ordre. Qu’on leur en donne les moyens.
Il est toujours plus facile de critiquer le travail des policiers mais comme tu l’as dit, ils n’ont que quelques secondes pour réagir. Ici au Québec, la loi est du côté des criminels, les gens honnêtes et ceux qui ont à coeur de nous protéger doivent toujours se justifier. On veut que nos policiers fassent respecter les lois mais on leur jette le blâme dès que ça ne fait pas notre affaire. Une balle a ricoché, on appelle ça des dommages colatéraux. C’est triste mais c’est la vie et plus triste encore, l’homme pourchassé souffrait de problèmes mentaux suite à une dépression. C’est la fatalité de la vie. Et ces policiers? Ils auront à vivre toute leur vie avec les conscéquences de cette opération policière. C’est malheureux, mais ça fait partie de leur travail alors pourquoi en rajouter en les traitant comme des criminels?
À la r’voyure…
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