Compliquer la simplicité

Non mais, est-ce qu’on va finir par obtenir un bulletin qui satisfera tous les intervenants en éducation ? Il me semble que ça fait des lunes qu’on retarde l’application d’un bulletin chiffré et toujours pas d’entente. Chacun tire la couverture de son côté et on n’avance pas. Par contre, on nous mêle avec le retrait des compétences transversales, de la grille d’évaluation et de la refonte de la pondération unique. Ça mange quoi tout ça en hiver ? C’est carrément l’art de compliquer les choses simples. Ah c’est vrai j’oubliais… On n’est dans un monde d’intellos !

Si j’étais ministre de l’éducation je trancherais assez vite. Tout au long de l’année scolaire, l’élève apprend sa matière puis, périodiquement, il passe un examen adéquat et ciblé, puis se voit attribuer une note sur 100, qui reflète son degré de compréhension et d’assimilation de la matière. La note de passage, 60%. Il l’obtient ? Il avance à un niveau supérieur. Il ne l’obtient pas ? Il est recalé et doit se reprendre jusqu’à l’obtention de la note de passage. En somme, comme à l’école de jadis. Il existait des premiers de classe, des deuxièmes de classe et ainsi de suite. LA NOTE CHIFFRÉE ÉTAIT LA MESURE. Et comme dans la vraie vie et dans toutes les sphères d’activités, il y en avait des supers bons, des bons et des moins bons. Au moins, cette méthode avait l’avantage des comparables puisqu’ils passaient le même examen. Les profs ??? Ils n’avaient qu’à corriger. Quant au comportement, c’est assez facile à évaluer quant on est constamment en présence des mêmes étudiants.

Mais voilà ! Cette équation est beaucoup trop simple et ne saurait justifier les milliers de dollars qu’on verse à l’éducation est sa lourde bureaucratie. Et dans le pays du Québec, on en parle, on en parle et ça ne mène jamais à rien.

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