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Au Québec, c’est connu, nous sommes les plus taxés de toute l’Amérique. Tous paliers de gouvernements confondus, ils tirent la couverture chacun de leur côté pour trouver du financement pour leurs projets grandioses, sans pour autant sabrer dans leurs propres dépenses.
Aujourd’hui, alors que j’écoutais une ligne ouverte, le sujet de l’heure était de savoir si les riches devraient payer plus d’impôts, pour soulager les vaches à lait de la classe moyenne de plus en plus maigres, qui se font littéralement siphonner. Un revenu annuel de 130 000$ devenait le critère de base pour faire partie de la catégorie des gens riches et célèbres.
L’impôt étant calculé selon le revenu, pour cette raison, les riches paient déjà leur large part d’impôts. Par contre, ils ont plus facilement accès aux abris fiscaux. Mais où ça devient un avantage pour eux ce sont les services qu’ils peuvent obtenir aux même prix que tout le monde, dont celui des garderies à 7$. Ils pourraient facilement payer beaucoup plus. Alors si on veut soulager la classe moyenne, pourquoi ne pas moduler les taxes à la consommation?
D’abord, il faudrait abolir toutes formes de taxes sur les denrées alimentaires, essentielles à la vie. Ensuite, plus un bien serait considéré comme de luxe ou superflus, plus on augmenterait le niveau de taxe et ainsi de suite. On taxerait le luxe puisque seuls les gens riches peuvent se le permettre. Chaque bien taxable serait catégorisé avec son niveau de taxe correspondant. Bref, revoir la structure de taxes à la consommation.
On pourrait aussi abolir les généreux crédits d’impôt des sociétés et taxer les fiducies privées. Pourquoi ne pas abolir les CELI? En somme, aller chercher l’argent où il y en a, parce qu’en fin de compte la classe moyenne paie plus de taxes parce que les plus fortunés profitent d’allègements fiscaux avantageux. Il faut étouffer vers le haut et pas vers le bas.
Finalement, il faudrait taxer tous les gains de loterie, de casino et de jeux de hasard, supérieurs à 10 000$, dans un ordre de 30 à 40% comme il se fait ailleurs. Je m’étonne que personne n’y ait pensé, alors que Loto-Québec nous inonde de «gratteux» à couvrir un comptoir complet de magasin, de même que ses nombreuses loteries, qui prennent à elles seules, quatre bonnes minutes de résultats, dévoilés lors des bulletins de nouvelles de fin de soirée. Avec une seule chance sur des millions de décrocher le gros lot, le risque n’est pas très élevé et si on devient soudainement riche, ce serait facile d’en donner une partie à l’état providence.
C’est tout de même bizarre qu’on voit de plus en plus de voitures de luxe, d’immenses maisons extravagantes et de condos toujours de plus en plus haut de gamme. Il doit bien y avoir de l’argent quelque part… ou bien le travail au noir est en progression.