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Êtes-vous des téléspectateurs assidus de l’émission JE, à TVA? Si ce n’est pas le cas, vous manquez quelque chose de stupéfiant, d’irréaliste. Moi j’adore et je me fais un devoir de manquer le moins d’émission possible.
Ça fait vingt ans qu’à chaque semaine, ils nous présentent les fraudeurs, voleurs, profiteurs et escrocs de tout acabit. Des gens sans scrupules qui exploitent à fond l’insouciance de personnes très souvent vulnérables. Des bandits qui profitent abondamment des lacunes et vides juridiques de nos lois et règlements.
Dans l’émission de ce soir, j’ai été sidéré d’apprendre qu’il existait une colle à viande; la transglutaminase. C’est une poudre qui sert à lier des morceaux de viande ensemble, pour produire une seule pièce. En somme, il prennent des morceaux pour viande hachée qui se vend 8$ le kilo, pour en faire un faux filet mignon à 60$ le kilo. Le même procédé est aussi appliqué avec du poulet et du poisson pour les rendre plus attrayants et faire un profit assez substantiel merci. Nous en sommes rendus là. C’est aussi dégueulasse que colorer la viande défraîchie pour la rendre attrayante.
Le problème est que, si les morceaux collés ne sont pas suffisamment cuits, ils pourraient nous rendre malades, notamment avec la bactérie E.Coli. Santé Canada arrive encore deuxième et s’apprête à publier au cours des prochains mois, une liste de produits de viande dans lesquels on retrouve de la transglutaminase. Je n’en revenait tout simplement pas!
Même si, selon le reportage, le phénomène ne semble pas répandu chez les bouchers de quartiers et dans les boucheries spécialisées, je me demande bien ce que ça doit être, dans les grosses usines de transformation qui fournissent les grandes surfaces. Il faudra se méfier parce que le produit fini versus une vraie pièce de viande, est à s’y méprendre. Le doute s’installe! Fini pour moi les tournedos et filets mignons, à moins que le boucher les prépare devant moi.
Imaginez, si une émission du genre a pu dévoiler, pendant près d’un quart de siècle, toutes sortes d’arnaques, c’est à se demander dans quel monde on vit. Pour ceux qui se rappellent l’enquête de la CECO qui avait fait la lumière sur le racket des viandes avariées, au début des années 70, c’est à se demander si on ne nous repassera pas de charogne avant longtemps.
Ce produit est connu et probablement très utilisé dans les compagnies de transformation alimentaire (pour la restauration). Mais, à ma connaissance, peu dans les boucheries de quartier. Plus d’infos sur notre blog http://www.viandesg.com/blog/index.php?id=qv5 , nus sommes la boucherie qui a accepté de faire l’expérience.
Attendez de voir le prochain article du blog…..
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