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Le 20 septembre 1962, un joli poupon tout rose voyait le jour, une tornade pour ainsi dire. On découvrait ma p’tite sœur Josée. Six ans la séparait de mon frère Sylvain qui perdait alors son titre de cadet. Les années qui suivirent nous obligeaient à ranger nos affaires parce qu’elle venait constamment y mettre ses pattes. Une vraie téquaine, comme on disait.
Les années ont passées et elle se retrouve aujourd’hui à fêter son cinquantenaire. C’est pas rien! Cinquante ans c’est un demi siècle, c’est dix fois l’âge de la maternelle, c’est presque trois fois l’âge de la majorité et c’est aussi le début d’une cinquième décennie. Bref, du millage.
Cinquante ans c’est aussi la découverte de la glucosamine, pour ses articulations, le myoflex pour ses muscles, les tylénols pour ses courbatures, les lendemains de veilles un peu plus ardus et aux petites tasses d’eau chaude pour sa digestion.
Soudainement, on s’intéresse à la pétanque, à la FADOQ et on s’attarde aux rayons des pharmacies pas pour les cosmétiques, mais les médicaments en vente libre. On écoute du Michel Louvain et on regarde avec un peu de nostalgie, ses vielles photos de jeunesse. On trempe le gros orteil dans l’âge d’or et on envie les aînés qui profitent de réductions de toutes sortes. On commence à s’intéresser au cannes, au cas où.
Si je suis un peu malicieux, c’est que cette gentille personne, un certain matin du 4 septembre 2001, me téléphonait pour me dire combien elle était triste de constater qu’elle avait un vieux frère de 50 ans. La revanche est douce au cœur de l’indien, alors si c’est à son tour de se laisser parler d’amour, c’est au mien de remettre les pendules à l’heure.
Alors ma p’tite sœur, pour cette belle étape de ta vie et que tu découvriras à compter d’aujourd’hui, je te souhaite la santé de vivre longtemps, de t’envelopper de beaucoup d’amour, de t’entourer de personnes optimistes comme moi et de rester toi-même; belle, le coeur jeune et qui mord dans la vie. Bienvenu dans le club! Tu vas voir, cinquante ans, c’est loin d’être une maladie, c’est une renaissance.
Je t’aime, je te fais la bise et bon anniversaire.
Ahhhhhhh! c’est donc ben cute.
Merci beaucoup pour le beau texte xx
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20 fois l’age de la maternelle, ca fait 100 ans pas 50. Dix fois aurait été suffisant. Je sais qu’elle est vieille, la cadette, mais pas tant que ça… 🙂
Sylvain
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Tu as raison. J’étais probablement dans le « mood » de la syntaxe. Merci, c’est maintenant corigé.
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