Le vert est à la mode

Depuis hier, les consommateurs se font encore siphonner avec une taxe verte sur les appareils électroniques. Depuis quelques années, certains détaillants acceptaient les appareils désuets et en fin de vie, pour les refiler aux recycleurs. C’était le bon temps… Évidemment nos penseurs ont flairé la bonne affaire pour refiler une autre taxe à ceux qui font vivre leur commerce. Parce que ne nous méprenons pas, même si on trouve un mot savant, comme écofrais, ça demeure une taxe déguisée.

Il y a seulement quelques semaines à peine, nous apprenions que cette taxe approchait et qu’elle entrerait en vigueur le 1er octobre. C’est comme une poule sans tête que les différents intervenants se renvoient la balle, sans savoir comment ils l’appliqueront et surtout comment ils en disposeront. Des questions sans réponses! Qu’est-ce qui a changé depuis qu’on remettait nos vieux appareils hier encore, alors que maintenant il nous faille débourser encore pour le recyclage? Ces nouvelles matières premières, une fois recyclées, rapportent sûrement quelques dollars aux recycleurs, alors pourquoi payer une taxe?

Paradoxalement, dans le cas de nos bouteilles de boissons gazeuses en plastique et nos cannettes, on paie la consigne à l’achat et on est remboursé au retour. C’est un bon incitatif au recyclage et les recycleurs y trouvent leur compte. Alors pourquoi n’a-t-on pas appliqué le même principe pour obtenir le même résultat? Il me semble que ce serait tout aussi juste et sûrement mieux accepté des consommateurs. Finalement, pourquoi faire compliqué, quand c’est simple. Encore une fois, le virage vert est prétexte à toutes sortes de conneries inutiles.

Un commentaire sur “Le vert est à la mode

  1. On paie déjà depuis longtemps pour le recyclage de nos vieux pneus. C’est dans la même voie. Par contre, j’espère que cette taxe sera retournée aux recyclage de ces appareils qui, soit dit en passant, est déficitaire. Il est certain que le plus sage serait de limiter notre consommation d’appareils électroniques mais c’est impensable. L’économie actuelle repose sur l’informatique.
    À la r’voyure…

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